Hier
Débarqué de Rennes à l’intersaison, Guillaume Eyango (21 ans, 2,02m) n’a pas tardé à se mettre en évidence. Le poste 3-4, vice-champion du monde U19 en 2021, cultive la valeur travail. Il est logiquement responsabilisé.
Les spectateurs les plus attentifs l’ont remarqué ce soir de mai 2023. En dépit de la défaite de son équipe en play-offs, un Rennais a crevé l’écran à Saint-Eloi : Guillaume Eyango, auteur de 18pts, 6rbds et 3pds. La performance n’a pas échappé au staff technique du PB86 qui suivait l’ancien espoir nantais « depuis longtemps ». « J’ai joué plusieurs fois contre Poitiers au cours des saisons précédentes et ce club m’a marqué pour son public. Les supporters sont toujours derrière leur équipe, j’ai toujours aimé jouer ici ! Le PB, c’est un club mythique. » Autant dire que lorsqu’Andy Thornton-Jones a composé son numéro, le natif du Val-de- Marne n’a pas hésité longtemps à sauter dans le train.
« Une saison, c’est long »
Le vice-champion du monde U19 en 2021 sait qu’il ne sera pas la première option offensive -il avait claqué 45pts face à Blois en espoirs-, mais il a d’ores et déjà assimilé sa mission : « apporter beaucoup d’énergie en défense et en attaque », tout en prenant les shoots qui s’offrent à lui. Tel un vétéran, Eyango place le travail en n°1 de ses priorités. « Je suis en demande et j’arrive dans un club bien structuré de ce point de vue. Il n’y en a pas beaucoup où on peut bosser l’après-midi avec un coach disponible pour soi », avance-t-il. S’il ne revendique rien, le néo-Poitevin a déjà la confiance d’Andy Thonton-Jones. Il passe plus de vingt minutes en moyenne sur le parquet, avec de bonnes copies à l’arrivée. Sans s’enflammer ! « Une saison, c’est long, je ne me repose pas sur mes lauriers... »
Polyvalent
Le deuxième plus jeune joueur de l’effectif derrière Imanol Prot a l’avantage de pouvoir jouer sur les deux postes : 3 et 4. Jusque-là davantage utilisé comme ailier en club, Eyango a goûté au rôle d’ailier-fort « avec les équipes de France jeunes ». Sa préférence ? « Aucune. » Argument à l’appui, il défend sa « mobilité » et sa vision du jeu à l’intérieur -« on dit souvent que les postes 4 sont des deuxièmes meneurs »-, ainsi que « sa capacité à jouer en post-up » sur le poste 3 face à des adversaires plus petits. On sent chez lui une vraie curiosité doublée d’une capacité d’adaptation étonnante.
DR SolotianaÀ lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre