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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Il existe deux formes de myopie. La plus légère nécessite simplement un verre divergent pour la corriger. Quant à la plus forte... « C’est le cas lorsque l’allongement du globe oculaire est de plus en plus important. Dans ce cas, la rétine et la macula, sa zone centrale, sont atteintes », explique Madeleine Linck, présidente de l’Association de lutte contre la maculopathie myopique (Amam). Ce trouble peut apporter des complications telles que le décollement de la rétine, un glaucome, une vision double...
A l’échelle de la Vienne, 30% des adultes sont concernés par la myopie, tous types confondus, contre 20% des enfants. Une situation qui pourrait bien s’aggraver d’ici 2050. « On estime qu’une personne sur deux aura ce trouble de la vision », prévient le Pr Nicolas Leveziel, chef du service d’ophtalmologie au CHU de Poitiers. D’où la nécessité d’informer le grand public, par exemple samedi, à l’occasion d’un colloque médical à la médiathèque François-Mitterrand. Il y sera notamment question de la prise en charge de cette anomalie de la réfraction oculaire.
La progression de la myopie s’explique par différents facteurs, dont le « niveau d’éducation » et la modification progressive de notre mode de vie. Le Pr Leveziel pointe notamment du doigt la baisse des activités extérieures et l’augmentation du recours aux écrans.
Face à un tel problème de santé publique, diverses actions sont menées. L’Amam insiste sur l’importance de la prévention. « Avec les autres membres, nous avons créé un groupe WhatsApp qui nous permet d’échanger de manière régulière et de nous soutenir mutuellement. » De son côté, le chef du service d’ophtalmologie cite des lentilles de contact permettant de freiner la progression de la myopie. « Il existe aussi des gouttes d’atropine diluée disponibles en préparation hospitalière. Lesquelles sont à mettre le soir. » Sans oublier les verres freinateurs actuellement disponibles chez les opticiens. Mais concernant les adultes, l’AMAM est plus sceptique. « La thérapie innovante ne constitue qu’un espoir. »
Samedi, de 14h30 à 17h30, colloque médical de l’association Amam, à la médiathèque François-Mitterrand, à Poitiers (salle Bloch). Renseignements sur amam-myopie.fr et au 06 29 65 62 24.
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