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Les ados ne décrochent pas seuls
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Régis Marcon, empêché, n’était pas présent ce matin au lycée Kyoto où s’est tenue l’assemblée générale constitutive de l’association qui va porter le campus régional de la restauration collective. En son absence, ni Jean-Louis Nembrini, vice-président à la Région, ni la rectrice Bénédicte Robert, ni la directrice adjointe de la Draaf (direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) Bénédicte Genin, partenaires dans le projet, ne se sont aventurés sur la question plus globale du projet d’Institut Robuchon. Le lycée de Grand Pont, à Chasseneuil, est en effet l’un des trois sites retenus. Sans doute le chef triplement étoilé, l’une des chevilles ouvrières du projet Robuchon, aurait-il eu quelques réponses... Jean-Louis Nembrini a préféré mettre l’accent sur l’originalité de la gouvernance mise en place pour le campus, « une association présidée par une personnalité extérieure ». L’assemblée constitutive a désigné les 21 membres du conseil d’administration (CHU, Crous, professionnels de la filière, laboratoires de recherche, collectivités…) et les sept membres du bureau, avec à la présidence Christian Barrault, proviseur émérite du lycée Kyoto. « C’est par cette gouvernance que le projet va être défini », a précisé l’élu régional. Sera-t-elle également celle du projet global élargi aux deux autres sites de la Technopole du Futuroscope et de Montmorillon ? « La Région s’est engagée, elle fait sa part, a glissé le vice-président de la Région sans s’appesantir. J’imagine que le président de l’association prendra la tête des deux autres projets. » Pour rappel, la collectivité a effet a provisionné 30M€ pour la restructuration du « site incarné » de Grand Pont, attendue entre 2025 et 2027. « Ce campus est un projet ambitieux et unique sur le territoire national car il regroupe l'ensemble de la chaîne des métiers d'une alimentation saine, durable et traçable », a souligne Bénédicte Robert.
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