
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Le sport procure des sensations assez uniques, a fortiori lorsque le club qu’on supporte atteint les sommets. Tel le phénix, le Poitiers Basket renaît de ses cendres après deux saisons en troisième division nationale. A quelques jours du match retour de sa finale des play-offs à Loon-Plage, dans le Nord, Poitiers a retrouvé la boussole du succès direction la Pro B. La soirée de vendredi à l’Arena Futuroscope -malgré le revers- conjuguée aux deux autres confrontations surchauffées à Saint-Eloi montrent qu’un public basket est bien en train de s’ancrer dans la ville, et au-delà dans la Vienne. Reste qu’aux flonflons de la fête succéderont bientôt des négociations en coulisses pour renforcer le budget d’un côté et, de l’autre, bâtir un effectif susceptible de tenir le choc dans l’antichambre de l’élite. Faisons confiance aux dirigeants et au staff pour que l’euphorie de la montée se prolonge dès la rentrée. Le nerf de la guerre reste évidemment l’argent, mais s’il contribue au bonheur des clubs, il ne constitue pas une fin en soi. D’autres en ont fait l’expérience par le passé. En attendant de se projeter plus loin, savourons déjà la performance poitevine.
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