Hier
A 29 ans, la Poitevine Audrey Charruyer a déjà assisté à plus de 400 concerts. Du Stade de France à l’Arena Futuroscope, d’un festival à un autre, elle est accro à ces ambiances uniques.
Elle ne manque pas une occasion de le rappeler à sa mère. Son premier concert aurait dû être celui de Lorie, en 2002. « Mais j’ai été punie et… elle a déchiré les billets ! » Un petit traumatisme qu’Audrey Charruyer a depuis largement compensé. A 29 ans, la jeune Poitevine a déjà assisté à « plus de 400 concerts » dont elle conserve amoureusement les billets. « J’ai commencé à y aller toute petite, avec mes parents. Plutôt Calogero et Yannick Noah avec ma mère, Deep Purple et des groupes de rock des années 1970 avec mon père, explique la jeune femme. Et puis j’ai grandi avec la Star Academy, cela développe la culture musicale ! » Non sans quelques méprises parfois… « J’ai longtemps pensé que SOS d’un terrien en détresse était une chanson de Grégory Lemarchal », sourit Audrey. L’argent de poche de l’ado est souvent passé en concerts. « Je tannais ma mère pour qu’elle m’emmène à Tours ou Limoges. » Puis l’étudiante en communication s’est trouvé d’autres complices et y a laissé une partie de ses premiers salaires d’alternante. « On allait dans les festivals, à des concerts sur Paris… » A Poitiers, l’acoustique des Arènes était dissuasive. « Je suis vraiment contente qu’il y ait l’Arena Futuroscope, mais j’aime aussi bouger, découvrir de nouvelles choses, de nouveaux lieux. » Fidèle à Au Fil du son, aux Heures vagabondes ou aux Francofolies, Audrey a déjà « fait » le Stade de France, Bercy mais aussi le Camji de Niort, le Bocapole de Bressuire, alternant des jauges de quelques centaines de personnes à des dizaines de milliers. « La musique est quelque chose qui lie les gens. On chante ensemble, on pleure ensemble. Les concerts sont toujours des retrouvailles humaines. »
Des dates et des rencontres
Le 26 mai dernier, elle était au Stade de France, pour la troisième fois. Pour voir Beyonce, pour la deuxième fois. Et au chapitre des grands spectacles, elle attend Céline Dion à Paris La Défense Arena. Le show de la diva québécoise prévu en juillet 2020 est sans cesse reporté : mars 2021, septembre 2022, septembre 2023... « Cela fait quatre ans que j’ai des billets pour rien », lâche Audrey, sans se résoudre à réclamer un remboursement.
Si elle ne devait en retenir qu’un ? « Le 14 juillet 2018 ! J’étais aux Francofolies à un concert d’Orelsan. Il y a eu le feu d’artifice, et ensuite la France championne du monde de foot… » La jeune fan a la mémoire des dates, des rencontres. « Avec une amie, nous avons fait connaissance l’an dernier au concert de Sexion d’assaut, à l’Arena Futuroscope. Sept heures à attendre debout, ça crée des liens ! » Si elle a troqué ses chaussures à talons contre des baskets plus confortables, Audrey n’est pas prête à venir s’asseoir à une place numérotée. Elle veut être dans la fosse, « au plus près de la scène mais aussi pour voir tout le monde derrière ». Son agenda 2024 commence à se remplir, janvier 2025 aussi. « Je ne suis pas fan de quelqu’un en particulier, je ne l’ai jamais été. Enfin… (sourire) à part de Lorie ! »
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre