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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Nouvel épisode dans le feuilleton qui agite depuis mi-février l’avenir de la résidence autonomie Edith-Augustin, à Poitiers. Deux mois après l’annonce de sa fermeture -suspendue le 24 mars dernier-, la maire de Poitiers Léonore Moncond’huy et son adjointe aux Solidarités et à l’Action sociale Coralie Breuillé-Jean ont annoncé ce mardi soir, à l’issue d’une réunion de travail avec les administrateurs du CCAS, qu’elle ne fermerait pas. Après étude des propositions recueillies auprès des résidents, des familles, des personnels et des habitants, lesquelles ont donné lieu à un « rapport de consultation », les administrateurs ont décidé à l’unanimité de « permettre aux résidents qui le souhaitent de rester à Edith-Augustin. De travailler à moyen terme, sous quatre à cinq ans, sur la construction d’un nouveau projet de service public, a priori d’habitat inclusif sur le quartier des Montgorges, en partenariat avec la Sep, Ekidom et même le Département. De réfléchir à court terme, à partir de l’automne prochain, à un projet de mixité des publics dans le bâtiment actuellement occupé par la résidence », a résumé Léonore Moncond'huy. Parallèlement, les résidents d’Edith-Augustin qui souhaitent déménager resteront prioritaires dans les autres résidences autonomie gérées par le CCAS, où les inscriptions -les places avaient été gelées- vont être rapidement réouvertes à l’ensemble de la population. « L’important, c’est l’apaisement, a souligné Léonore Moncond’huy. Désormais il nous faut prendre le temps de travailler le projet. » Et le déséquilibre financier du CCAS ? « Avec un projet d’habitat inclusif, porté par un bailleur social, on réduit le périmètre géré par le CCAS sans réduire le périmètre du service public. » Néanmoins, cela n’empêchera pas de « repartir à l’assaut de pistes d’économies éventuelles », a complété Coralie Breuillé-Jean. Présent à l’extérieur du centre socio-culturel, des représentants de la CGT et des familles l’ont assuré : ils vont rester vigilants, notamment « à ce qu’il y ait du sang neuf et que cette décision ne soit pas une petite mort programmée », explique Marie-Thérèse Vergnaud, une fille de résidente. Une décision devrait également être prise dès demain sur la suite à donner à l’occupation du site.
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