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Aujourd'hui
Doucine ou l’art du réemploi
Clara Schobert redonne vie aux matières oubliées en créant des tenues uniques à partir de textiles de seconde main et d’objets détournés. L’étudiante en informatique a fondé sa propre marque, Doucine.
Avec leur grain de folie bien connu, les propriétaires de trucks insolites peuvent tout envisager. Et vous savez quoi ? Une vingtaine d’entre eux seront au Food trucks festival 86 le week-end prochain dans le parc des Bizais, à Buxerolles. Certains, particulièrement créatifs, ont transformé leur truck en salon de tatouage, d’autres taillent des barbes… Les Bretons de l’Echap est belle sont allés jusqu’à convertir une caravane de 14m2 en escape game ! L’histoire s’intitule « La légende du paludier et le trésor des Korrigans ». « On vient de Guérande et on est un peu chauvins alors on a utilisé pas mal de légendes locales pour nos énigmes, souligne Maeva De Brux. Mais comme dans beaucoup d’escape games, l’objectif consiste à déverrouiller la porte et à sortir avec un objet bien particulier. » En l’occurrence la corne d’abondance qui exauce tous les souhaits qu’on lui susurre dans le coquillage. Comptez entre 30 et 45 minutes pour une équipe de deux à cinq joueurs.
A l’origine de cette idée, deux copines et leurs compagnons respectifs, fans de jeux de société et d’escape games, qui avaient envie de sortir du lot. « On propose à nos clients de venir chez eux, ce qui facilite souvent les choses en termes de transports, détaille Maeva. Ça peut être des collectivités, des entreprises ou même des écoles, ce genre de jeu favorise la cohésion d’équipe et la communication. » L’Echap est belle proposera aussi tout le week-end des « mini-malles » de jeux à faire en autonomie avec un livret et des compartiments à débloquer.
Chaque truck a sa part de fantaisie. L’insolite se cache aussi dans les assiettes… et dans les verres. Le Food Trucks festival 86, c’est l’occasion d’effectuer un tour du monde gastronomique sans quitter la Vienne. Il y en a pour tous les goûts. Et en la matière, le Cuba Mojito Truck coche toutes les cases. Le seul trucker étranger du festival ne vient pas d’où l’on croit ! Né d’une mère cubaine et d’un père algérien, Tito s’est installé en Belgique après avoir grandi en France… En pleine crise Covid, il a laissé de côté son bar-discothèque latino pour investir dans un combi Volkswagen rouge et blanc avec toit escamotable. « On propose des mojitos classiques ou à la fraise en ce moment, des Cuba libre aussi, toujours avec une touche secrète ramenée de mes nombreux voyages à La Havane », explique l’intéressé. A Buxerolles, il viendra avec son épouse Mélissa et son ami « mojitologue » Miguel. Il a déjà commandé 700 bouquets de menthe, 250kg de citron vert et des tonnes de glace pilée. Une info pour les lève-tôt : chaque matin à l’ouverture, Tito et son équipe de danseurs chevronnés ont prévu de démarrer la journée par une petite initiation à la salsa. Une façon de réussir « la fiesta comme on aime ».
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