Aide à domicile depuis une quinzaine d’années, Marjorie Lallemand aime son métier, mais elle a choisi de l’exercer à son compte. Explications.
Depuis quelques mois, elle « roule pour elle » après avoir fréquenté beaucoup d’enseignes de services à la personne de la Vienne. « En termes d’organisation et de rémunération, je préfère cette formule », témoigne Marjorie Lallemand. A l’automne, l’auxiliaire de vie à domicile est intervenue de nuit un mois au domicile d’un patient en fin de vie, à Champagné-Saint-Hilaire. Une expérience « gratifiante » qui correspond à l’idée qu’elle se fait de son métier. « On aide l’autre dans la difficulté, on le soutient mais on reçoit beaucoup en retour », estime-t-elle. Pour Marjorie, hors de question de retourner en arrière, même si les soins palliatifs peuvent paraître ingrats. « En entreprise, on est sous-payé et on fait trop d’heures, de kilomètres... On finit par se fatiguer. Je préfère être indépendante. »
Du CAP ATMFC (assistance technique en milieu familial et collectif) à la mention complémentaire aide à domicile, Marjorie s’est formée aux rudesses du quotidien d’auxiliaire de vie avant d’exercer sur le terrain. Mais par-delà les difficultés, les « merci d’avoir été là » ont valeur d’encouragement et récompensent « l’écoute, l’attention et la présence. C’est un carburant formidable ».