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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
« Eh oui, 30 ans déjà ! » Dans la voix de Jean-Philippe Bèche se mêlent joie et nostalgie. Le « futur marié » de l’attraction La Vienne dynamique n’a pas oublié le tournage de ce film conçu en 1993 pour le Futuroscope. « C’est l’un de mes plus beaux souvenirs de tournage », confie le comédien. L’actuel sociétaire du théâtre de la Huchette, à Paris, se souvient d’un « casting classique » et de sa rencontre avec le réalisateur Olivier Chavarot, « une évidence ». « Il me disait que j’étais son Indiana Jones, il cherchait ce genre d’énergie… Et je suis fan de Spielberg ! »
Même les « conditions météo catastrophiques » n’ont pas gâché la fête. « Il a fallu tricher avec le soleil et il y avait un vent à décorner les bœufs, comme on dit chez moi (ndlr, quelque part entre Lyon et Villefranche-sur-Saône). Il a aussi fallu renoncer à certains éléments du scénario, trop dangereux, en deltaplane notamment. » Mais Jean-Philippe Bèche était bien entouré. « Dans la scène du train, j’ai donné la réplique à Claude Piéplu ! Une figure de mon enfance, la voix des Shadoks… »
Le héros de La Vienne dynamique s’est aussi lié d’amitié avec Jean-Yves Tual, dans la peau -pardon, l’écorce- du guerliguet enrhumé. « C’était mon premier rôle en costume intégral, se souvient la « mascotte » du film. C’est un très bon souvenir, même si ce n’était pas évident de courir à genoux avec ! » Le comédien aux deux Molière se rappelle même avoir bien failli glisser sous les roues de la Formule 3000 ! Il s’est malgré tout bien amusé dans le rôle de l’arbre enchanté. « Dans le costume, j’ai fait peur au réalisateur et même à un chien, un Berger allemand ! »
Lors des 25 ans du Futuroscope, les deux acteurs se sont retrouvés au parc. Jean-Philippe Bèche n’a pas attendu cette invitation pour y revenir régulièrement. « Jamais je n’aurais imaginé que La Vienne dynamique aurait cette longévité. Ce sont souvent les histoires les plus simples les plus belles », dit-il, toujours ravi que des anonymes ou des gens du métier l’interpellent pour lui en parler. Jean-Yves Tual est, lui, tout aussi étonné de voir « son » guerliguet avoir sa propre page sur les principaux réseaux sociaux. « Que cette attraction soit toujours là et appréciée, ça fait plaisir ! On prend racine. » Pour Jean-Philippe Bèche, « ce film a réussi l’alchimie entre l’aventure, l’humour, le dépaysement, une folie de gosse… Il se rapproche de l’univers de Spielberg dans cette candeur et cette innocence très profonde chez tous les enfants ».
Claire Brugier - Steve Henot
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