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Implantée aux Couronneries, à Poitiers, Medicalife est spécialisée dans la location-vente de matériels médicaux et orthopédiques mais s’efforce, au-delà, de créer du lien social. Un premier goûter a lieu ce mardi dans ses locaux.
C’est autant une stratégie commerciale qu’un acte militant qui a poussé Mounir et Ferdaws Choukchou à ouvrir Medicalife dans le quartier des Couronneries, à Poitiers. « Beaucoup de personnes âgées vivent ici », explique le couple d’entrepreneurs. Leur credo ? La location-vente de matériels médicaux et orthopédiques d’un côté, l’orthopédie de l’autre. Une ergothérapeute -Salomé Rohart- se charge des diagnostics à domicile, tandis que sa collègue orthopédiste -Julie Touvet- s'occupe de prescrire semelles, chaussures thérapeutiques et autres orthèses. Par-delà la nécessité, Medicalife s’apparente aujourd’hui à une « véritable boutique de quartier », dont les seniors poussent la porte pour échanger. D’ailleurs, un premier goûter est organisé ce mardi à l’intention des clients.
Du commerce du 25, avenue Robert-Schumman au domicile, le fil rouge reste l’attention portée aux personnes âgées. « Beaucoup sont isolées et apprécient de nous voir, complète Salomé Rohart. J’ai travaillé en Ehpad et en hospitalisation à domicile, je connais bien cette population, son besoin de parler. » Le maintien à domicile étant encouragé, l’aménagement d’une salle de bain se révèle aujourd’hui une nécessité. D’autant que sept chutes sur dix se déroulent dans cette pièce. « On nous sollicite souvent pour un fauteuil de douche ou l’installation de barres d’appui, complète Julie Touvet, mais aussi pour la fourniture d’un déambulateur en sortie d’hôpital. » A chaque pièce des équipements adaptés.
Medicalife développe également un autre aspect de son activité : la formation des soignants, notamment des aides à domicile, au maniement des matériels médicaux. Une centaine de professionnels du maintien à domicile ont déjà été sensibilisées. La preuve que la prise en charge des seniors est un travail d’équipe. « On collabore évidemment avec les Ehpad, le service de soins infirmiers à domicile, des médecins généralistes, associations... On a tous un rôle à jouer », estime Ferdaws Choukchou.
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jeudi 21 novembre