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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Avec pas loin de 30 millions de copies vendues dans le monde, Super Smash Bros. Ultimate est l’un des plus gros succès de la Nintendo Switch. C’est aussi l’un des phénomènes de la scène esport, qui dispose ces dernières années de son propre tournoi à la Gamers Assembly. « La grande force du jeu, c’est d’avoir un roster qui réunit tous les personnages Nintendo. Mario, Pikachu, Samus… Beaucoup viennent à Super Smash Bros pour pouvoir les incarner », décrit Orydion, qui a débuté sur le premier épisode sorti en… 1999, sur la N64.
Dans la communauté des « smashers », fans de la première heure ou nouveaux venus, tout le monde s’appelle par son pseudo. A Poitiers, ils sont une petite cinquantaine à s’affronter régulièrement sur le jeu, à La Taverne du geek. Avec, toutes les deux semaines, un tournoi amical sans cash prize, qui réunit jusqu’à 32 joueurs. « Super Smash Bros se joue plus en local qu’en ligne. Et à la sortie des confinements, beaucoup voulaient sortir de chez eux, faire des parties en présentiel. D’autant que la communauté a une ambiance bien à elle ! »
L’association Smash Poitiers et Compagnie a ainsi été créée en novembre 2021. L’objectif : fédérer la communauté poitevine, comme le font déjà d’autres villes. Et essayer de faire se distinguer Poitiers hors de ses bases. « Ça peut nous rapprocher d’un aspect plus sérieux, plus « try hard » (en anglais « faire un effort », soit « se perfectionner »), évoque Shauna, qui s’est fait tatouer sur la main le logo du jeu et l’emblème de son personnage favori, Palutena. A titre personnel, j’ai des ambitions pour être dans les meilleurs joueurs français. Je sens qu’il y a quelque chose qui me pousse sur ce titre. »
Beaucoup se souviennent de William Belaïd dit « Glutonny », le n°1 français incontesté sur Super Smash Bros. Ultimate et premier Européen à avoir gagné un tournoi majeur hors du continent. L’ancien étudiant poitevin a évolué un an sous les couleurs des OrKs Grand Poitiers (2018-2019), avant de rejoindre l’équipe pro Solary. « Le niveau est relativement bas à Poitiers aujourd’hui, même si on a quatre joueurs qui sortent du lot, dont deux semi-pros », précise Orydion. Les OrKs Grand Poitiers, eux, n’entraînent plus de joueurs sur le jeu mais sollicitent ponctuellement les membres de Smash Poitiers et Compagnie pour animer un stand sur leurs événements. « Jouer, c’est aussi apprendre à perdre, surtout sur un jeu comme Smash », assure Orydion. La jeune association aimerait aussi organiser des tournois plus importants en nombre de joueurs et, pour cela, disposer de ses propres locaux. « On n’a pas encore trouvé de modèle pour se financer outre les adhésions, mais on prend le temps de se développer. »
Mail : smashpoitiers@gmail.com
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