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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Selon l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité, 58% des étudiants renoncent au sport « en raison d’un manque de temps lié aux contraintes universitaires ». Ce chiffre a de quoi impressionner même si on imagine bien que, parmi les sondés, certains ont tout simplement la flemme. Les Poitevins n’échappent pas à la règle. Sauf qu’ici l’université propose un dispositif original et sans engagement. Nom de code : Clique ton sport. « Les étudiants peuvent réserver un créneau une semaine à l’avance, et même jusqu’au dernier moment tant qu’il reste de la place, explique Nicolas Hayer, directeur du Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps). Ils ne sont pas obligés de s’inscrire sur le semestre entier et peuvent ainsi découvrir de nouveaux sports. »
Le catalogue compte une quarantaine de disciplines (sports collectifs ou de combat, fitness, yoga ou course en pleine nature) grâce aux nombreux équipements mis à disposition par l’université et par Grand Poitiers (piscine…). Les créneaux sont adaptés « au temps étudiant » : de 7h à 9h, de 12h à 14h et de 17h à 22h. Encadrées par des professionnels, les séances sont financées par la Contribution de vie étudiante et de campus, alimentée en début d’année par les étudiants (90€). Titouan, 21 ans, en quatrième année de médecine, profite à fond de cette solution : « Comme j’alterne les semaines de stage et de cours, mon planning change souvent. Je ne voulais pas m’engager sur un semestre et bloquer la place d’un autre. Maintenant, je m’inscris dès que je peux. » Au programme jeudi dernier, deux heures de course d’orientation en forêt. « C’est fortement bénéfique, poursuit le jeune homme, ça fait du bien, même si j’étais de garde cette nuit au CHU et que je n’ai dormi que trois heures. » A chaque séance, cinq ou six places sont réservées à Clique ton sport. Les autres sont bloquées au semestre, parfois dans le cadre de l’« unité d’enseignement d’ouverture » proposée en deuxième année de licence. Et tout est plein ! « Cela représente environ 800 étudiants qu’on n’avait pas avant », conclut Nicolas Hayer.
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