Hier
Tous les deux jeunes enseignants, Marie et François ne quitteraient leur métier pour rien au monde, même si la gestion d’une classe d’une trentaine d’élèves leur a donné des sueurs froides au début.
Enseignant, c’est le genre de métier qu’on ne fait pas pas par hasard. Mais la vocation n’apparaît pas toujours dès la plus tendre enfance. Avec son bac scientifique en poche, Marie a démarré une classe préparatoire, tout en donnant des cours du soir pour financer ses études. Le déclic. Aujourd’hui, elle est devenue professeure de mathématiques dans un collège : « Accompagner les élèves dans leurs apprentissages, les guider, je trouve que c’est une expérience très humaine et enrichissante. »
A l’inverse, François se voyait déjà enseigner le français dès le lycée. « Mais quand j’ai terminé ma licence de lettres modernes, j’ai fait demi-tour. A 21 ans, je ne me sentais pas les épaules pour encadrer un groupe de 25 à 35 élèves. »
Pendant quatre ans, sans quitter son objectif, le jeune homme s’est lancé dans la médiation culturelle auprès de maisons d’édition, puis avec le jeune public de l’opéra de Nancy. De quoi renforcer sa conviction et son aisance dans la transmission du savoir.
Marie et François avaient un point commun : la peur de ne pas parvenir à gérer leur classe. Se retrouver face à une trentaine d’élèves pas forcément enclins à vous écouter a de quoi refroidir les meilleures volontés. « Heureusement, on en a beaucoup parlé lors de ma formation à l’Inspé. Et dans mon établissement, j’ai rencontré des collègues qui avaient de l’expérience », raconte Marie, qui ne quitterait ce métier pour rien au monde. Tout comme François, lauréat du concours en 2019 et qui enseigne actuellement au lycée Branly, à Châtellerault :
« La première année, j’ai galéré mais j’ai été très bien accompagné. Au départ, on est tous en difficulté. Il faut se dire que les premières années sont des laboratoires d’expérimentation. »
D’ailleurs, François explique toujours garder un petit carnet près de lui pour noter ses idées de séances pédagogiques qui lui viennent… même la nuit.
LIRE AUSSI :
Enseignant, une vocation à défendre
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre