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Depuis 1981, le concours Saveurs Nouvelle-Aquitaine recueille l’avis de consommateurs avertis sur des produits et recettes régionaux. A la clef, une médaille pleine d’atouts pour les artisans et producteurs locaux.
Tout ça pour un petit macaron ? Attention, le macaron Saveurs Nouvelle-Aquitaine n’a rien de quelconque. Il est un véritable gage de qualité et d’authenticité. Pour preuve, depuis la création en 1981 du concours éponyme, le nombre d’artisans et de producteurs locaux soucieux de décrocher la précieuse médaille n’a cessé de croître. Désormais, ce sont environ 1 200 produits, répartis en une trentaine de catégories, qui sont chaque année soumis aux papilles des jurés de la région, quelques professionnels et une large majorité de simples consommateurs.
La semaine dernière, le château de Mauprié, à Lusignan, a accueilli une nouvelle session du concours, que l’Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine (Aana) porte toujours en partenariat avec les Départements, souvent avec des filières. Au menu, pas moins de huit catégories, soit environ 250 produits (boudin noir, farci, pineau, cognac, brioches, fromages, etc.) à déguster. Enfin, pas tout à fait… « On n’est pas là pour déguster et s’amuser ! », lance Corinne, une habituée de l’exercice « depuis au moins dix ans ».
Dotés d’une grille de notation, les jurés sont répartis par tables de cinq autour d’un même produit et prennent leur rôle très à cœur. La présence parmi eux d’un professionnel permet d’enrichir les discussions de considérations plus techniques sur les produits, tous anonymisés derrière un numéro. « On échange mais on ne s’influence pas, assure Corinne. Donner son avis de consommateur sur des produits est vraiment intéressant. » Et les producteurs sont friands des appréciations qui leur reviennent, au-delà de la note obtenue.
Retombées économiques
Aglaée Simmoneau, en charge de la communication du Groupement qualité huîtres Marennes-Oléron, le confirme. « L’IGP et le Label rouge valorisent les produits qui présentent des qualités organoleptiques supérieures mais, dans le cadre du concours, ce sont des consommateurs qui s’adressent à des consommateurs. On parle de gourmand à gourmand. Et grâce aux retours qu’ils reçoivent, les producteurs peuvent faire grandir leurs produits. »
Le fameux macaron génère aussi des retombées économiques non négligeables, « entre 10 et 25% de chiffre d’affaires en plus », constate Marie Lacour-Darribère, de l’Aana. Le concours Saveurs Nouvelle-Aquitaine est le deuxième en France après le Concours général agricole de Paris en nombre de catégories ouvertes. Trois à quatre sessions sont organisées chaque année dans différents territoires de la région.
Retrouvez plus d’infos et les médaillés sur saveurs-nouvelle-aquitaine.fr.
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