Les Bergeon dans la course

Vincent, Nathalie, Lisa et Jade Bergeon seront tous les quatre bénévoles sur la 44e édition des Foulées de Vouneuil-sous-Biard, dimanche. La famille est fondue de course à pied, sans mauvais jeu de mots !

Arnault Varanne

Le7.info

Dans la Vienne, les Bergeon sont comme les Brunet : partout. Et sportifs ! Rémy et Franck ont écumé et écument encore les courses du département. A Vouneuil-sous-Biard, les Fondus peuvent compter sur Vincent (48 ans), Nathalie (49 ans), Lisa (22 ans) et Jade (19 ans). La famille au complet se mobilise tous les deuxièmes dimanches d’octobre pour LA course de l’année, les Foulées (10 et 20km), qui attirent régulièrement plus d’un millier de personnes, et jusqu’à 1 400 avant le Covid. Mais attention, vous ne les verrez pas sur la ligne de départ. Jade sera signaleuse « à la fin du chemin blanc ». 
Vincent et Lisa assureront la séparation des 10 et 20km « et la remise des récompenses ». 
« Enfin, le podium ce sera pour toi ! », plaisante le paternel. Quant à Nathalie, on la retrouvera au ravitaillement des Deux Mazais.

« Il fallait arrêter »

« Au départ, on avait hésité 
à entrer aux Fondus parce que quand on est bénévole, on ne fait plus les Foulées », ajoute la mère de famille, cinq ou six éditions à son compteur. « Mais l’ambiance entre les bénévoles est vraiment sympa », sourit Lisa, 56’21’’ en 2016. A défaut de courir à domicile, les Bergeon s’exportent, sur l’Urban trail de Poitiers récemment, ou encore en... Corse cet été. Avec une vraie surprise pour Vincent et sa fille aînée, embarqués en relais sur un trail « où il y avait 2 000 de D+ sur les dix premiers kilomètres de montée ». 
Sûr qu’ils s’en souviendront longtemps. Le père de famille a enfilé ses baskets au moment de la première grossesse de son épouse -« j’ai arrêté de fumer en même temps, il fallait compenser ! »-, puis lui a refilé le virus, ainsi qu’à la fratrie.

« Les douleurs passent »

Secrétaire dans un syndicat enseignant, Nathalie a galopé jusqu’à quatre fois par semaine, avant de ralentir le rythme en raison de douleurs aux ischio-jambiers. « Maintenant, je vais travailler à vélo et les douleurs passent ! » 
A son palmarès, la mère de famille compte, entre autres, une participation au marathon de La Rochelle, bouclé en 4h21, au Trail du Loup Blanc, aux Gendarmes et voleurs d’Ambazac... Vincent a lui aussi ralenti le rythme, gêné par son genou, ce qui ne l’empêche pas de s’engager sur quelques ultras de temps en temps. Lisa, elle, se verrait bien prendre le départ du 33km du Trail du Sancy l’année prochaine. 
« En montagne, on a l’impression que le temps passe plus vite », commente la future professeure des écoles. Sa cadette, passée par la fac de sports, et qui s’imagine prof d’EPS, préfère de son côté les courtes distances. Au Suaps, elle goûte aussi à la longueur et aux haies, deux disciplines qu’elle « apprécie ». 
Le sport, une seconde nature chez les Bergeon.

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