Aujourd'hui
Maldoror comme mal…aise
A travers Le Dossier Maldoror, librement inspiré de « l’affaire Dutroux », Fabrice du Welz ne se contente pas de raconter des faits connus et sordides. Le réalisateur belge nourrit le malaise avec habileté.
« C’est le jour 1 », a clamé Alain Pichon, ce mardi, à la sortie d’une entrevue avec Tony Estanguet, le président de Paris 2024. Le patron du Département n’a pas caché son enthousiasme à l’idée d’accueillir la flamme olympique sur son territoire. L’événement ne durera qu’une journée mais il a vocation à être « une fête ». « Les Jeux olympiques à Paris, ça n’arrive que tous les cent ans, c’est une façon pour la Vienne de faire partie de l’histoire », a renchéri l'élu.
« Le relais de la flamme a vocation à associer un maximum de Français aux Jeux olympiques pour que ce moment soit inoubliable, c’est pourquoi nous avons laissé les territoires candidater pour l’accueillir », estime de son côté Tony Estanguet. Ce que la Vienne, Terre de Jeux depuis 2019, a fait dès novembre 2021. Une façon aussi de « valoriser les paysages auprès d’un très large public » et de « renforcer la place du sport comme outil de santé, d’éducation, d’inclusion et de lien social », a ajouté le président de Paris 2024.
La date du passage de la flamme dans la Vienne n’est pas encore fixée. Ce sera « entre mai et juillet 2024 ». Au-delà de Poitiers, les noms des autres communes restent également incertains. « Nous avons sélectionné une quinzaine de communes, deux par EPCI avec la volonté de mailler le territoire, explique Pascale Guittet, vice-présidente en charge des Sports. Toutefois, on sait bien qu’elles ne seront pas toutes retenues. » La faute d’abord au temps. Le relais s’effectue à raison de deux kilomètres par commune. Difficile de déplacer le cortège à plusieurs reprises en une seule journée. La liste des lauréates sera dévoilée en fin d’année, en même temps que celle des heureux relayeurs. « C’est important que les territoires valorisent leurs athlètes de haut niveau mais l’enjeu est d’avoir des profils très différents, d’atteindre la parité, de mélanger les générations et de viser l’inclusion des personnes en situation de handicap », insiste Tony Estanguet.
Les discussions vont continuer entre le Département et Paris 2024. « On va monter un comité de pilotage pour aborder ces sujets et préparer les animations », précise Alain Pichon, évoquant la présence déjà entendue de la Caravane des sports. Une chose est définitivement actée en revanche : le montant de la participation de la Vienne au passage de la flamme s’élève à 180 000€. Une somme jugée disproportionnée par l’opposition au Département. « Il faut savoir que 300 personnes seront mobilisées et que cette enveloppe ne représente qu’un tiers du montant réel de chaque passage. Le solde est financé par des partenaires privés », rétorque Thomas Remoleur, directeur associé de Olbia conseil, cabinet en charge de dessiner le parcours de la flamme en lien avec les collectivités. A ce jour, 60 Départements ont accepté de verser une somme identique.
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