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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Tous les ans, c’est la même chose ! On plante des tomates et, au retour des vacances deux ou trois semaines plus tard, tout a grillé. Sauf à avoir mis en place un arrosage automatique… Et si la domotique était devenue l’alliée incontournable du potager ? Voire plus largement du jardin, qu’il y ait ou non des mesures de restriction de l’arrosage domestique comme actuellement. « Il y a un vrai enjeu sur l’eau pour éviter la surconsommation », note Guillaume Clergeaud. Le dirigeant de Jardindéco n’a pas encore élargi le catalogue de ses produits aux outils électroniques « mais nous avons l’œil dessus », assure-t-il. En goutte-à-goutte ou enterrées, associées ou non à un pluviomètre, avec un simple programmateur ou connectées à une application mobile, les installations permettant d’optimiser la gestion de l’eau se développent.
Encore faut-il avoir un jardin pour pouvoir en profiter ! Dans le cas contraire, il existe aussi des solutions technologiques, notamment des potagers connectés. « Les ventes ont décollé avec la crise Covid, constate Victorien, de Boulanger-Chasseneuil. Les gens se sont remis à cuisiner, ils ont eu envie de faire pousser quelque chose sans avoir particulièrement la main verte. » L’engouement ne s’est pas tari depuis. « Nous en vendons beaucoup pour les enfants, il y a un aspect très ludique. Cela permet aussi de replonger doucement dans l’univers du jardin. » Ces potagers connectés ressemblent peu ou prou à des jardinières éclairées par des lampes horticoles. Non seulement elles favorisent la croissance du basilic, des tomates cerises, des fraises des bois et autres fleurs comestibles en reproduisant le cycle du soleil, mais « lorsqu’il n’y a plus d’eau, elles clignotent », explique le vendeur. Et elles consomment peu : 1,5 à 2 litres d’eau pour 40-60 jours et environ 10€/an d’électricité.
Pour la pleine terre, il existe des pluviomètres, des analyseurs de sol pour savoir où planter quoi, ou encore des systèmes météo connectés. Reste que le vrai succès public revient incontestablement aux robots de tonte. Selon la superficie et le dénivelé, le choix diffère, jusqu’à des modèles 4x4 pour des pentes importantes. « Pour un paysagiste, l’avantage est que la tonte est régulière, il y a moins de mauvaises herbes et le gazon est plus joli sur le long terme », note Romuald Benassy, paysagiste à L’art et la matière à Fontaine-le-Comte. Il existe même des robots de tonte connectés. « On peut les mettre en route à distance, savoir si une roue est bloquée par une racine ou autres. Ils sont aussi géolocalisés, décrit Aurélien Tillet, de MDM à Poitiers. Surtout, ils font une vraie tonte mulching (ndlr, tonte sans ramassage avec un broyage fin). Non seulement on ne stresse pas l’herbe, mais on lui apporte un engrais naturel. » Le spécialiste y voit d’autres intérêts, davantage liés au mode de vie. « Cela permet de dégager du temps bien sûr mais cela peut aussi permettre à une personne âgée qui ne serait plus en mesure d’entretenir son terrain de rester chez elle. »
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