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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Savez-vous que des scènes du Jeanne d’Arc de Luc Besson ont été tournées au palais des ducs d’Aquitaine ? Que le motocycliste poitevin Robert Sexé a servi de modèle au personnage de Tintin ? Qu’on se le dise, la Vienne a inspiré plusieurs œuvres de la pop culture ! C’est ce qu’explore Fantrippers, dans le cadre d’un projet numérique développé avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine. Le concept ? Proposer une offre touristique originale, un circuit recensant les lieux qui ont servi de décor à des films, séries, livres ou ayant inspiré des musiques. Une façon de faire découvrir le patrimoine local autrement.
« On sait recenser des références à la pop culture jusqu’à très loin, dans des grandes villes comme New York, Londres ou Paris, et on s’est dit qu’on pouvait essayer de le faire très près », raconte Anthony Thibault, qui a cofondé la société poitevine en 2017 avec Nicolas Albert. Lauréat de l’appel à projets « Tourisme, culture et numérique » lancé par la Région -avec une subvention de 54 350€- ce programme baptisé Fantrippers.pro concerne la Vienne, la Charente et la Charente-Maritime. Ainsi, depuis le mois d’octobre, une équipe de quatre rédacteurs est en quête de « fanspots » (ou points d’intérêt) sur ces territoires. Citations, secrets de tournage et autres anecdotes… « On a par exemple découvert dans une interview qu’une décoratrice de Game of Thrones s’était inspirée de l’église Notre-Dame de Royan pour créer la Maison des Dragons de Daenerys. »
Près de 70 références ont déjà été identifiées dans la Vienne, un peu plus dans les autres départements. D’autres sont encore à découvrir. « Notre but est d’être les plus exhaustifs possible », assure Anthony Thibault. Le lancement de ce service digital est prévu pour le printemps 2023, une première phase de test sera amorcée, elle, dès cet été. Initialement, des tablettes tactiles auraient dû être mises à disposition dans les offices de tourisme pour découvrir tous les lieux déjà documentés. « Mais avec le Covid, on s’est dit que les gens n’oseraient pas forcément les prendre en main. » Les « fanspots » seront donc mis en valeur sur les sites Internet des trois départements et Fantrippers ira aussi faire des démonstrations de son outil numérique sur tablette, dans la rue, « au contact » des touristes. « Ça nous permettra de voir comment les gens l’utilisent, si elle est pertinente… Et donc de définir le modèle à développer à l’issue du programme. » On saura alors si l’essai se transforme en site Internet dédié, en appli pour smartphones… « C’est super enrichissant de réfléchir en concertation avec les territoires, se réjouit Anthony Thibault. Un mix de touristique et de non-touristique, c’est un challenge très cérébral. »
DR - FantrippersÀ lire aussi ...