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Inoffensives en apparence, les chenilles processionnaires font partie de ces parasites qui, comme les puces et les tiques, réapparaissent à la belle saison. La Vienne n’est pas épargnée par ces envahisseurs indésirables. « Durant l’automne et l’hiver, les chenilles tissent des nids en soie dans les arbres pour se développer », explique Christophe Chaumeau, agent de traitement des nuisibles sur la Vienne depuis vingt ans. Facilement identifiables, les cocons d’hibernation sont blancs et en forme de poire. « On peut les apercevoir sur les cèdres et les chênes, mais surtout sur les pins et autres résineux. Les chenilles processionnaires du pin sont les plus répandues dans notre département », indique le spécialiste.
Lorsque le mercure remonte, les chenilles quittent leur nid et descendent des arbres pour arpenter les jardins en file indienne avant de s’enfouir dans la terre. Les processions commencent parfois dès le mois de janvier, lorsque les températures atteignent 14 ou 15 degrés, et peuvent s’étaler jusqu’à fin mai ou mi-juin. En plus d’appauvrir l’arbre colonisé, ces petites bêtes représentent un réel danger pour les personnes et les animaux de compagnie. Leurs poils très urticants peuvent provoquer une éruption cutanée douloureuse et de sévères démangeaisons, voire des difficultés respiratoires. Chez l’animal, le contact avec une muqueuse, comme la langue d’un chien, peut provoquer une nécrose importante pouvant conduire à une amputation.
Pour lutter contre les chenilles processionnaires, trois types de pièges peuvent être utilisés. Le premier consiste à agir sur l’insecte lorsqu’il est encore au stade de larve. « Il suffit de pulvériser sur l’arbre un produit composé de micro-organismes. La chenille meurt une fois le produit consommé. Il s‘agit d’un traitement bio, nocif uniquement pour cet insecte », commente Christophe Chaumeau. Le second, appelé « écopiège », est placé sur l’arbre. Il permet de capturer la chenille lorsqu’elle s’aventure au sol. Enfin, le dernier diffuse des phéromones qui visent à contrarier la fécondation des femelles et ainsi à lutter contre les pontes.
DR AdobestockÀ lire aussi ...
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Ludivine Gonthier. 27 ans. Peint sa vie au gré de ses joies et de ses peines, guidée par son seul instinct. A élu domicile au bord du Clain, dans un atelier troglodyte loin des tumultes de la vie parisienne. Signe particulier : ne passe pas une journée sans peindre.