Aujourd'hui
L’allemand en reconquête
Face à la diminution constante des effectifs de germanistes, le rectorat de Poitiers met en avant les dispositifs scolaires permettant l’apprentissage de l’allemand, et ce dès la maternelle.
Monique a fait construire en 2009 une belle piscine de 8x3,5m avec terrasse dans sa propriété d’Availles-en-Châtellerault. Il y a trois ans, en regardant un reportage à la télévision, l’idée lui est venue de la proposer à la location quand elle ne s’en sert pas. « On a installé une table sous le cerisier, avec accès au barbecue. On est toujours là quand on reçoit des gens, on les accueille et ensuite on ferme les rideaux de la baie vitrée et ils sont tranquilles. »
Monique et sa fille Marion gèrent les réservations effectuées à partir de la plateforme Swimmy. Il suffit de rechercher les piscines autour de Poitiers pour trouver une quinzaine de propriétaires prêts à mettre leur bassin à disposition. A Availles-en-Châtellerault, le tarif est fixé à 20€ par personne la demi-journée, dans la limite de neuf invités. « Beaucoup viennent en couple ou en famille avec les enfants, précise Monique. Ça dépasse rarement cinq personnes. La plupart sont de Poitiers ou de Tours, mais on a aussi pas mal de Parisiens qui s’arrêtent ici en revenant du Futuroscope. »
Pour un anniversaire, un mariage ou un simple dimanche de détente, la location de piscines privées connaît depuis trois ans un véritable succès. Plusieurs plateformes surfent sur ce phénomène comme WePeps, MyPrivatePool ou LouerUnePiscine. Créé en 2017, le site Swimmy.fr revendique 2 500 bassins et 200 000 inscrits en France et dans les pays limitrophes. « Le concept est né autour d’une piscine, raconte sa fondatrice, Raphaëlle de Monteynard. Il y a plein de moments où les piscines sont inoccupées. Avec une amie, on s’est dit qu’il faudrait créer une plateforme pour les mettre à disposition. » Pour le service rendu, Swimmy perçoit une commission de 17% sur chaque transaction. « En moyenne, les propriétaires gagnent 1 000€ par saison, mais ça peut aller jusqu’à 20 000€ selon la région et l’usage », assure la startupeuse. Autant dire qu’à ce niveau de rémunération, ils ne profitent pas souvent de leur propre bassin !
De son côté, Monique est loin d’en faire un business… A travers les locations, elle encaisse autour de 650€ en quatre mois. Juste de quoi « payer les frais d’entretien ». L’autre avantage, c’est qu’« on rencontre des gens sympathiques ». Ça n’a pas de prix. Une chose est sûre, « les réunions de famille et les amis passent toujours avant les locations », note Monique qui a déjà refusé plusieurs réservations pour cette raison les années passées.
Crédit photo : DRÀ lire aussi ...