Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Lauriane Boussac se rappelle de ce jour où, voyant sa chienne subitement s’étouffer, elle s’est sentie « désemparée ». « Je sais apporter les premiers secours à un humain, mais je fais quoi sur un chien ? Cette situation me semblait ubuesque. » Depuis cette mésaventure, dont sa chienne s’est remise d’elle-même, l’ancienne secouriste à La Croix-Rouge a décidé de se former au secourisme animalier, l’année dernière, auprès de l’école vétérinaire de Maisons- Alfort.
Désormais titulaire de l’Attestation de connaissance pour les animaux de compagnie délivrée par le ministère de l’agriculture (Acaced), Lauriane initie depuis des particuliers, des étudiants vétérinaires et surtout « beaucoup » d’éducateurs canins à tous ces gestes qui peuvent sauver chiens et chats, dans la région Centre-Val de Loire et ses alentours. Une session a lieu ce samedi dans la Vienne, à l’hôtel Ibis du Futuroscope.
« Comme nous, les animaux de compagnie sont sujets aux AVC, crises de convulsions, coups de chaleur, retournements d’estomac, etc., explique la formatrice en secourisme animalier. Sur des peluches de simulation ou un mannequin, j’apprends aux participants comment faire un massage cardiaque, comment mettre l’animal en position latérale de sécurité, mais aussi diverses techniques d’immobilisation et de portage. » Lesquelles varient selon le gabarit du chien. Avec la confection d’une muselière comme principal prérequis.
Cette journée de formation de huit heures comprend par ailleurs un module consacré à la gestion des émotions. « Si on se laisse déborder par la panique, on ne saura pas répondre efficacement à l’urgence de la situation », souligne Lauriane. Consciente de la difficulté à appréhender la théorie à l’épreuve du terrain, la naturopathe livre aussi quelques astuces pratiques. « En cas d’accident en forêt, mieux vaut savoir fabriquer un brancard artisanal. On apprend donc à en faire un avec un manteau et des branches. » Mais elle insiste : les premiers gestes ne remplacent en rien les soins ou le diagnostic d’un vétérinaire. « Nous sommes seulement le premier maillon de la chaîne de secours. Si l’animal est trop agressif, il ne faut pas intervenir, mais appeler la fourrière qui, elle, est équipée pour s’en occuper. » La sécurité avant tout.
Samedi, de 9h30 à 18h, à l’hôtel Ibis du Futuroscope. Dès 14 ans, jauge limitée à 10 personnes. Renseignements au 06 95 47 35 90. Inscriptions à eharmony41@yahoo.com.
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