Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Présentez-nous l’Esigelec
en quelques mots.
« L’Esigelec fête ses 120 ans cette année. L’école reste évidemment dynamique et dans l’actualité des sciences et des technologies. On est installé sur le campus des sciences de Rouen en Normandie. On forme environ 400 ingénieurs par an. Notre plan stratégique à 2030 s’inscrit dans un processus de développement au service du secteur industriel mais aussi de la nation. Même si notre établissement a le statut associatif privé, il est labellisé d’intérêt général (Eespig) par le ministère de l’Enseignement supérieur. Nous n’avons pas d’actionnaire ou de fonds capitalistique. »
A quels métiers
l’Esigelec forme-t-elle ?
« L’Esigelec est spécialisée dans les systèmes intelligents connectés dédiés à la transition numérique, écologique et à la mobilité. On fait aussi des choses très pointues dans l’électronique et l’hyper-fréquence qui touche les télécoms, la 5G, les futures normes 6G, les radars de l’armée… Enfin l’un de nos laboratoires est spécialisé dans la robotique pour les véhicules autonomes. »
Quels sont vos projets
pour Poitiers ?
« L’Esigelec formera en vitesse de croisière une centaine d’étudiants par an, uniquement en apprentissage. La première promotion doit ouvrir en septembre 2023. Dans un premier temps, deux dominantes seront proposées à Poitiers. Elles correspondent à des filières industrielles identifiées sur le territoire. On est sur des grandes tendances d’intelligence artificielle, de big data et de développement de logiciels adaptés à l’industrie 4.0. On veut former des ingénieurs rompus au numérique pour réaliser des processus manufacturiers et du pilotage énergétique. L’électronique, les systèmes embarqués et la cybersécurité, qui font partie de nos secteurs primitifs, sont d’autres pistes pour Poitiers, selon la demande locale. »
Arrivez-vous ici en complémentarité ou en concurrence avec l’offre existante ?
« Notre logique est bien la complémentarité. On fait du numérique mais pas dans la même finalité. On n’est pas là pour prendre des parts de marché à d’autres mais pour élargir l’offre. Je connais bien Roland Fortunier (le directeur de l’Ensma). Je ne m’installe pas dans un endroit qui ne veut pas de nous. »
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