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La seconde main plébiscitée
Catégories : Economie, Commerce, Environnement Date : mardi 21 décembre 2021De plus en plus de consommateurs se tournent vers l’achat de cadeaux de seconde main, pour des raisons économiques mais aussi écologiques.
Derrière son masque affleure un sourire. Au P’tit Saint-Ouen des particuliers, à Saint-Benoît, Florence Dansereau est « en plein boom » à l’approches des fêtes. « Beaucoup de clients viennent ici chercher leurs cadeaux de Noël. D’ailleurs, ils me disent à la caisse qu’ils ont demandé au préalable aux personnes concernées ! » Davantage qu’hier et sans doute moins que demain, la seconde main se démocratise. A l’image de ces coffrets Playmobil entièrement reconditionnés par Florence Dansereau et son mari. La garantie que toutes les pièces figurent bien dans la boîte. Dans ce vide-greniers permanent, les jeux de société, livres, BD voire les bijoux « partent bien » aussi.
Des produits testés avant de partir
Les stands de deux mètres sont complets Au Bon débarras, à Chasseneuil. Les particuliers profitent à fond de cette période pour vider leurs placards. Et ça marche ! « On a moins de passage que l’année dernière mais le ticket moyen est plus élevé », indique Christèle Mereaud, qui s’interroge néanmoins sur les nouveaux modes de consommation post-Covid. Le Bon Coin et les plateformes d’objets reconditionnés fonctionnent aussi à plein régime. L’avantage pour le client en magasin, c’est que « tous les produits sont garantis propres et de qualité, ils sont testés avant de partir », souligne la responsable. De quoi rassurer l’acheteur. Certains jouets sont même encore sous blister...
Même engouement à La Bootique des Ateliers du Bocage, à Poitiers. Ici, on vend des téléphones, ordinateurs, écrans et autres tablettes reconditionnés. « Beaucoup de gens viennent s’approvisionner dans notre boutique, confirme Thomas Poupelin, technicien-vendeur. Les questions de prix entrent bien sûr en ligne de compte mais d’autres clients viennent pour le côté empreinte écologique. D’autres encore savent qu’ici on ne va pas leur vendre un MacBook à 900€ pour faire simplement de la bureautique. »
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