Hier
Jeff Panacloc présente son nouveau spectacle vendredi et samedi au Palais des congrès du Futuroscope. Un show que le ventriloque a voulu comme un roller-coaster d’humour, au côté de l’inénarrable Jean-Marc. Entretien.
Comment se déroule cette nouvelle tournée, entamée il y a quelques semaines ?
« Super, ça fait du bien à tout le monde ! Pour l’instant, nous avons été bien accueillis. Je suis très fier de ce spectacle, plus encore que du précédent. (…) Ces derniers mois ont été difficiles pour nous, artistes, qui avons été privés de scènes. A titre personnel, je n’étais pas du tout prêt à faire des vidéos car l’essence du métier, c’est le rapport au public. Cette période nous a au moins permis de peaufiner le spectacle, dans l’écriture, la musique, etc.»
Que renferme ce Jeff Panacloc Adventure ?
« Je n’avais pas d’idée précise au départ, plutôt des thèmes qui me venaient en tête… Puis, mon metteur en scène m’a dit : « Pourquoi tu ne ferais pas un parc d’attraction ? » Il sait que j’adore ça et je me suis alors demandé à quoi ressemblerait une attraction à nous, Jean-Marc et moi. On a gardé cette idée pour emmener le public dans notre maison de poupées, où l’on croise les musiques, notre univers et ses personnages au fil d’un parcours. J’ai voulu écrire plus sincèrement les textes et glisser des messages que l’on a envie de faire passer. »
Notamment sur la Covid, par le biais de Michel Variant, une nouvelle marionnette en forme de… virus ?
« On s’est dit que ce serait bien d’avoir notre méchant de James Bond dans ce spectacle ! A travers lui, on essaye de rire de la situation, de prendre ça avec légèreté… Je crois qu’il y a urgence à alléger l’ambiance, ce truc dans l’air qui devient un peu pesant. On demande au public de couper les portables, ce n’est pas seulement pour le bon déroulement du spectacle, mais aussi pour se déconnecter de la vie normale, laisser les soucis aux portes de la salle. »
Quelle place pour Jean-Marc, au milieu de cette galaxie de nouveaux personnages ?
« Jean-Marc, c’est le patron, le boss ! C’est lui qui donne la caution, l’autorisation aux autres protagonistes. Dans les nouveaux, on a le fils de Jean-Marc, à travers lequel je peux parler de la paternité (il est père de deux filles, ndlr). Ça me faisait marrer qu’il puisse être pire que son père et, moi, de me retrouver entre les deux, en arbitre. »
Vous avez aussi un film en préparation. Une expérience différente de la scène ?
« Complètement ! L’avantage par rapport à la scène c’est que nous étions autorisés à tourner lors des derniers confinements. D’une certaine manière, c’est venu à point nommé, alors que le projet avait été très long à monter. Le réalisateur, Pef (alias Pierre-François Martin-Laval, ancien des Robins des bois), m’a beaucoup appris sur le travail de comédien. C’était parfois
« déboussolant », mais ça m’a permis de me révéler. On a fait un vrai puppet movie autour de ma rencontre avec Jean-Marc, laquelle est évidemment très « fictionnée ». C’était rigolo à jouer, d’autant que j’étais entouré de super comédiens. On commence la post-production et le montage. J’ai bon espoir que le film sorte dans le courant de l’année 2022. »
À lire aussi ...
lundi 23 décembre