Rentrée de gala pour les étudiants de l'Isae-Ensma, sur la Technopole du Futuroscope. Ce jeudi, vers 14h15, les avions de la Patrouille de France ont lâché la fameuse traînée de fumigènes bleu-blanc-rouge dans l’axe du « canyon » de l’école d'ingénieurs, avant d'aller se poser à Orléans. Cette parade toujours exceptionnelle avait vocation à marquer le 10e anniversaire du groupe Isae auquel appartient l’établissement, au même titre que quatre autres : Supaéro et Supmeca à Toulouse, l’Estaca à Paris-Saclay et l’Ecole de l’air à Salon-de-Provence. « Dans notre secteur d’activité, si on ne fait pas partie d’un groupe national, on n’a pas de raison d’être », souligne Roland Fortunier. Selon le directeur de l’Ensma, le recrutement commun avec Supaéro notamment a « tiré le niveau de l’école vers le haut ». Les écoles du réseau Isae mutualisent des ressources pédagogiques. De grands noms viennent y animer des conférences et le groupe attire aussi des financements supplémentaires. D’autres établissements comme l’Eigsi de La Rochelle frappent à la porte. « Au total, l’alliance réunit environ 3 500 étudiants, ce qui nous rend comparables à l’INP de Bordeaux », note le patron de l’Ensma. Et en Nouvelle-Aquitaine, c’est le genre de choses qui compte.
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Jeff Bardet. 52 ans. Mécanicien à son compte à Cissé. Spécialiste des Mini. Coureur automobile. Ancien rugbyman, en première ligne. A radicalement changé de vie en 2018. Ne regrette rien, au contraire. Signe particulier : une détermination à toute épreuve.
