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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Le costume est bien avancé, déjà reconnaissable. Un peu comme si Iron Man s’était invité dans un coin de son salon. Voilà plusieurs semaines que Carlos Reyes emploie son temps libre à recréer à sa taille l’armure du super-héros Marvel. Installé à Poitiers depuis 2017, le Mexicain est un fan de longue date. « Il n’arrête pas d’inventer des choses, il construit. A chaque nouvelle armure qu’il développe, il s’améliore. C’est un perfectionniste. »
Carlos est lui-même ingénieur, spécialiste d’électro-mécanique. Il partage avec Tony Stark un intérêt certain pour l’innovation technologique. La découverte de l’impression 3D, en 2016, a été pour lui une révélation. Carlos réalise son costume d’Iron Man grâce à cet outil, qui lui offre une précision très proche du modèle. Autrement plus proche que l’armure qu’il avait réalisée entre 2012 et 2013 en… papier et fibre de verre ! « A l’époque, c’était très cher. Aujourd’hui, on en trouve au prix d’une console de jeu », explique cet amateur des univers Nintendo.
Au moment du deuxième confinement, Carlos s’est procuré des plans de l’armure sur un site dédié au cosplay. Après un travail de mise à l’échelle, place à l’impression des différentes composantes réalisées en acide polylactique, une matière plastique biodégradable. « C’est un long processus, assure Carlos. Une pièce nécessite entre 48 et 72 heures d’impression. » Et ce n’est pas fini. Il reste à ponçer, peindre, lier les éléments de manière à ce que Carlos puisse bien se mouvoir dans le costume… Sans oublier d’y ajouter un peu d’électronique.
Carlos estime qu’il aura fini l’armure au début de l’été. Il aimerait la montrer dans des conventions -pas forcément sur des concours- dès que la situation sanitaire le permettra. La Gamers Assembly lui consacrera une petite capsule vidéo ce week-end, dans sa programmation online. Une fierté pour le trentenaire qui se plaît à partager sa passion et toutes les étapes de son travail depuis peu sur les réseaux sociaux (60% de son contenu est en espagnol). « Cela me permet d’échanger avec les gens, on s’enrichit mutuellement, confie Carlos. A travers mon projet, je veux les inspirer, impulser la créativité. »
Retrouvez également Carlos sur ses pages Facebook et Instagram.
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