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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Enfin ! Les habitants de Marçay et des villages voisins disposeront bientôt d’une bretelle d’accès sécurisée vers la RN10. La maire de la commune Sandra Girard « désespérait de voir aboutir ce dossier un jour ». La première déclaration d’utilité publique (DUP) date de… 1999 ! A titre personnel, l’élue en entendait parler depuis qu’elle avait intégré le conseil municipal, en 2014. « Cet aménagement est très demandé par les riverains. Il y a toujours eu beaucoup d’accrochages sur cette route. S’y insérer est très compliqué, surtout à certaines heures où de véritables trains de camions se suivent sans arrêt. » Imaginez que des dizaines d’automobilistes sont obligés, chaque jour, de couper cette voie très fréquentée pour remonter vers Poitiers… De quoi se faire de belles frayeurs !
Concrètement, un échangeur sera construit au niveau de l’embranchement de la RD95. Des ronds-points seront érigés de chaque côté de la RN10 avec des bretelles d’accès et de sortie. Un pont enjambera logiquement les quatre voies pour aller dans l’autre sens. Ces travaux s’inscrivent dans un chantier monumental de 38M€ qui se déroulera en deux phases. La première (16M€) concernera la mise à 2x2 voies d’un autre échangeur, situé plus haut sur la commune de Croutelle et qui relie la RD611 à la RN10. Le démarrage est programmé pour l’automne au terme du diagnostic archéologique. Les travaux dureront dix-huit mois. Et ensuite ? La préfecture précise que « les études puis les travaux sur les secteurs de Ruffigny-Vivonne et Vivonne-Les Minières pourront être engagés dès la mise en place du financement complémentaire ». Autrement dit, le tour de table financier n’est pas encore bouclé pour ces deux portions qui restent les dernières à équiper d’échangeurs dignes de ce nom. Toutefois, maintenant que l’opération est annoncée publiquement, on voit mal l’Etat faire marche arrière. Françoise Micault suit également ces débats depuis longtemps. Sans naïveté, la maire d’Iteuil, commune très concernée par l’avenir de cet accès à la RN10, notamment pour le développement de ses zones d’activités artisanales, estime que « pour la sécurité de tous, ce serait bien d’aller au bout cette fois ». « L’enveloppe n’a fait que se réduire comme peau de chagrin au fil des années. Que le dossier avance, c’est déjà bien », constate de son côté la maire de Vivonne, Rose-Marie Bertaud. Qui voit aussi dans ce projet un moyen de doper la clientèle du Relais routier de la commune.
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