Aujourd'hui
Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Après avoir produit des visières au plus fort de la crise, Domalys a retrouvé une activité normale. Ou presque. La startup, créée en 2014 et installée à Fontaine-le-Comte, est spécialisée dans les équipements pour personnes dépendantes. Elle vient de lever 4,5M€ pour son développement à l’export, essentiellement vers le marché américain, avec comme fer de lance Aladin®. La lampe connectée, conçue pour éclairer, suivre l’activité et le sommeil mais aussi alerter, offre à la jeune entreprise une croissance exponentielle. Certes, les résultats de l’année en cours vont se ressentir du contexte sanitaire, mais « il faut s’adapter à court terme et garder la tête tournée vers le long terme, note avec pragmatisme Maximilien Petitgenêt, l’un des co-dirigeants avec Arnaud Brillaud. Le marché est là, nous sommes 75 ans après la Seconde Guerre mondiale, à l’aube du papy boom. Notre objectif est d’atteindre 35M€ de chiffres d’affaires d’ici quatre ans. »
Avant Aladin®, Domalys avait commercialisé son ancêtre « Noctulis », « une barre lumineuse non connectée ». Entre les deux modèles, plusieurs versions. « Nous fonctionnons en lean startup, on savait qu’on irait vers un objet connecté », souligne Maximilien Petitgenêt. D’autres objets du même genre sont « dans les cartons », sous le sceau du secret pour le moment. « Ils constituent l’essentiel de notre futur développement, même si on continue à évoluer sur la partie mobilier. »
Entre le siège à Fontaine-le-Comte et les salariés dédiés de Metaleo, l’unité de production installée à L’Isle-Jourdain, Domalys emploie actuellement une petite trentaine de personnes, dont une très grande majorité dans le secteur recherche et développement, avec toutes pour point commun un goût pour « l’innovation et l’évolution continue ».
L’arrivée sur le marché américain va passer par l’embauche d’une soixantaine de collaborateurs sur place « pour la vente et le marketing » et d’une quinzaine en France, dont la moitié seront des spécialistes des technologies numériques.
« Nous avons recruté les premiers codeurs fin 2015. Aujourd’hui les data scientists et développeurs en machine learning sont l’essentiel de notre recrutement. » Parmi eux, quelques jeunes fraîchement sortis d’écoles mais aussi « des personnes ayant des compétences et de l’expérience car nous avons besoin d’aller vite. Notre agilité est notre force, c’est aussi pour cela que la fabrication, la conception et le développement resteront en France ». C’est aussi pour cela que le travail à distance a ses limites, selon le jeune entrepreneur. « Tous nos salariés ont été en télétravail à un moment ou un autre pendant le confinement. En soi, je suis pour mais dans la réalité du quotidien, il faut le doser : un, deux voire trois jours... L’innovation passe par la créativité, qui impose d’être en face à face. En visioconférence, vous ne voyez pas le non-verbal, avec le décalage vous hésitez à prendre la parole… Alors le télétravail, oui et non, et ce y compris dans des métiers de bureau. »
À lire aussi ...