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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
Loyers annulés ou différés, report de charges (taxe de séjour, factures d’eau...), exonération des droits de terrasse, création d’un fonds de soutien de 1M€... Depuis la mi-avril, Grand Poitiers a mis en place de nombreuses mesures susceptibles de soulager les commerces, TPE et PME frappés par l’arrêt de leurs activités pendant le confinement. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, tous les dispositifs n’ont pas atteint leur cible. « Spontanément, les entreprises se sont d’abord tournées vers ceux de l’Etat, comme le Prêt garanti par l’Etat ou le Fonds de solidarité », analyse Michel François, vice-président de Grand Poitiers en charge du Développement économique.
C’est l’une des explications. La deuxième se trouve dans la nature des coups de pouce proposés par la collectivité. Des aides remboursables de 5 000 à 10 000€ avec un différé de remboursement de 24 mois. « Certains dirigeants se sont montrés frileux par rapport au fait de devoir rembourser cette aide en plus du PGE », complète le maire de Dissay. Alors cet été, l’élu et ses collègues communautaires (Bastien Bernella, élu de Poitiers et Jean-Charles Auzanneau, maire de Vouneuil-sous-Biard) ont imaginé de nouvelles aides « plus directes et immédiates » destinées à permettre aux « TPE, micro-entreprises et jeunes entreprises jusqu’à cinq équivalents temps plein » de « payer leurs charges courantes ». Une autre aide dite « rebond » ciblera les acteurs économiques qui veulent investir.
Comme d’autres, Michel François sait que le plus dur est à venir s’agissant de la crise économique. Et « même si le territoire est relativement épargné par rapport à d’autres », l’heure est à la vigilance. La crise sanitaire a déjà coûté 4,7M€ à Grand Poitiers depuis la mi-mars.
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