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Le menu de Sébastien Boireau
Chef du restaurant gastronomique Papilles, à Poitiers, Sébastien Boireau vous propose un repas de fête réussi pour tous les porte-monnaie.
100 milliards d’euros. Le chiffre claque comme une voile de catamaran au vent du large. Le montant du plan de relance annoncé la semaine dernière par le gouvernement donnerait presque le vertige. Il semble satisfaire les milieux économiques et provoque, sans surprise, des réticences dans l’opposition. Au-delà des chiffres, colossaux, des plans de soutien sectoriels, ciblés, les questions demeurent sur son efficacité à court terme. Dans un automne qu’on annonce meurtrier sur le front de l’emploi, beaucoup d’entreprises n’auront pas le luxe d’attendre que l’argent ruisselle des grands groupes. Surtout, la nécessité de relancer l’économie d’avant tout en préparant l’économie de demain, plus décarbonée que jamais, locale et respectueuse de l’environnement, s’avère complexe. Des boîtes telles que Plaxtil (Le 7 n°492) montrent l’exemple. Mais les négociations entamées chez le fleuron de l’aéronautique Mecafi pour sauver un maximum d’emplois disent beaucoup de la difficulté à se désintoxiquer de la mondialisation d’une part, à se diversifier d’autre part. Là-dessus, l’agilité des TPE-PME semble un atout considérable. Ce sont elles qui, l’air de rien, tiennent les clés de la relance dans une mer encore agitée par la Covid-19.
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