C’est la petite musique qu’on entend de plus en plus fort circuler : pourquoi le gouvernement n’accélère-t-il pas le déconfinement ? Après tout, le nombre de victimes du Covid-19 se compte désormais (presque) sur les doigts des deux mains. Alors, pourquoi attendre ? Début mai, certains observateurs demandaient à ce que les écoles ne rouvrent pas. Les mêmes exhortent aujourd’hui les autorités à alléger le protocole sanitaire. Avouez qu’il faut parfois s’accrocher au bastingage pour comprendre les centaines d’informations contradictoires qui circulent sur le virus, la possibilité d’une deuxième vague, la menace ou pas d’organiser le second tour des Municipales. Il y a de quoi s’y perdre ! L’équilibre entre la totale liberté retrouvée et le nécessaire principe de précaution se révèle acrobatique. On l’a dit et répété, le séisme « Covid-19 » aura des répliques dans les jours, semaines et années à venir. Alors, mieux vaut se montrer un peu patient avant de reléguer le virus au rang de souvenir amer. Un message évidemment pas simple à entendre pour les professionnels de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme, dont le métier consiste à rassembler les foules. Mais on vit depuis trois mois sous le règne des injonctions contradictoires, alors...
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Ward Hamoush. 22 ans. Réfugié syrien en France depuis 2016. En attente de la nationalité française. Ancien étudiant poitevin en musicologie. Donne des cours en Vendée. A raconté son parcours d’exil sur la scène du dernier TEDx Poitiers, l’autre samedi. Signe particulier : modèle d’intégration.
