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La crise sanitaire, économique et sociale du Covid-19 apporte son lot d’incertitudes. Sophrologie et yoga du rire sont des méthodes qui permettent de réduire la peur de l’inconnu. Sans médicament.
Tous les vendredis matin, un groupe de Poitevins rit de bon cœur dans le parc Mozart. Evidemment, pour les riverains de ce petit coin des Couronneries, la scène peut paraître étrange. Mais pour Véronique Vergona et ses fidèles adeptes du yoga du rire, c’est vital. Surtout en ces temps de crise sanitaire. « La période actuelle est tellement anxiogène... Il faut rire tous les jours, même quand on n’en a pas envie. » Aide médico-psychologique de profession, elle propose donc des séances collectives de rigolade d’une heure, sur inscription. Et s’entraîner à rire, cela passe par des jeux d’imitation et d’autres exercices ludiques. « Même quand on simule le rire, on leurre le cerveau qui va produire de bonnes molécules », assure la créatrice de l’association Le Rire au cœur. Qui cite joyeusement tous les bienfaits de la « marrade » : « Rire régule la tension, améliore la digestion ainsi que le sommeil et génère de la dopamine avec ses vertus anti-dépresseur. » Véronique Vergona est convaincue que son art est essentiel actuellement et elle aimerait qu’un maximum de Poitevins la rejoignent. Pendant le confinement, elle a même commencé à animer gratuite- ment des séances en visioconférence via la plateforme Zoom. L’initiative a tellement plu qu’elle a décidé de continuer tous les vendredis soir de 18h à 19h.
Se préparer à l’inconnu
L’avantage aussi, c’est qu’on a rarement envie de se mettre en colère face à quelqu’un qui sourit. Un bon point pour le yoga du rire à l’heure où on voit ses semblables comme des virus sur pattes. D’autres méthodes alternatives proposent en ce moment de mieux vous armer pour affronter les vicissitudes de la vie. A commencer par la sophrologie. « Nous sommes en première ligne dans la gestion de la crise car nous luttons contre l’anxiété liée ici à l’inconnu et aux nouveaux événements », précise Charlotte Roquet. Dans son cabinet SophroVienne, c’est la demande numéro un des patients depuis le déconfinement. Comment ça marche ? L’idée consiste à proposer des exercices respiratoires, des mouvements doux voire de l’hypnose afin de « réharmoniser le corps et l’esprit ». L’objectif est d’atteindre un état de bien-être global, qui améliore aussi le sommeil et dope la vitalité. « Plus serein, on s’adapte mieux aux situations nouvelles », conclut la sophrologue. Et de ce côté-là, on est bien servi en ce moment !
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jeudi 21 novembre