Aujourd'hui
Pour éviter une seconde vague de l’épidémie de Covid-19, chaque patient présentant des symptômes sera systématiquement dépisté, tout comme son entourage.
Rompre les chaînes de contamination
A l’aube de cette phase de déconfinement, le but consiste désormais à maîtriser l’épidémie de Covid-19 pour ne pas engorger à nouveau les services de réanimation. Pour cela, le gouvernement s’est fixé pour objectif de « réaliser au moins 700 000 tests virologiques par semaine ». Dès qu’une personne présente les symptômes du coronavirus, elle est invitée à effectuer ce test. Si le résultat s’avère positif, toutes les autres personnes avec lesquelles le patient a eu un contact prolongé seront aussi appelées à effectuer le même test.
Prescription médicale obligatoire
Impossible de se porter volontaire pour effectuer ce test si vous ne présentez aucun symptôme. Idem, un chef d’entreprise ne peut pas organiser un dépistage pour connaître l’état de santé de ses salariés. Seul un médecin généraliste -son médecin traitant la plupart du temps- ou un praticien des urgences peut délivrer la prescription médicale indispensable pour réaliser ce test et obtenir, par la même occasion, le remboursement intégral par la Sécurité sociale.
Le coupe-fil des cas contacts
Si le test est positif, une équipe pilotée par la Caisse primaire d’assurance maladie contacte l’entourage du patient dépisté. « Toutes les personnes qui seront inscrites sur la liste des cas contacts devront aller passer le test immédiatement, cette fois sans prescription médicale », indique Dolorès Trueba de la Pinta, déléguée Vienne de l’Agence régionale de la santé (ARS). Le réflexe : prendre rendez-vous pour effectuer le prélèvement.
Où faire le test ?
Le prélèvement est effectué en enfonçant profondément un écouvillon dans le nez du patient afin d’atteindre la partie supérieure du pharynx. Il nécessite une formation et un équipement de protection particulier. Le CHU le propose. Le laboratoire d’analyse Bio 86 a mis en place un « drive » sur rendez-vous à Poitiers-Sud et à la Polyclinique, ainsi qu’à Loudun, Châtellerault, Jaunay-Marigny, Chauvigny et Civray. Les patients restent dans leur véhicule. Dans un second temps, médecins de ville et infirmiers volontaires devraient aussi réaliser ces tests. « La Vienne est bien dotée en termes de capacité d’analyse », assure la responsable de l’ARS.
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