Hier
Dix mois après la fusion entre Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, le vent de la contestation souffle encore et toujours dans les bureaux de la Région.
Le décorum a changé et la Nouvelle-Aquitaine s’est imposée. Seulement voilà, les agents picto-charentais conservent avec Alain Rousset et l’exécutif aquitain une distance qui confine à la défiance. Le Girondin a eu beau les rassurer à plusieurs reprises, leur regard n’a pas changé. Et ce n’est pas l’imbroglio autour des fameux animateurs culturels dans les lycées… de Poitou-Charentes qui risque de réchauffer l’axe Poitiers-Bordeaux. Chacun cherche sa place dans cette immense Région et il ne serait guère étonnant que le dispositif lancé par une certaine Ségolène Royal ne résiste pas au domino géant. A la rigueur décrétée par Alain Rousset, après les révélations des déboires de l’ex-Poitou-Charentes, il faut ajouter une nécessaire harmonisation des politiques et équipes. De Ruffec à Melle et de Barbezieux à Loudun, cette dure réalité risque de faire (encore) grincer des dents. Gouverner, c’est souvent décevoir…
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lundi 23 décembre