
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Chaude ambiance hier soir, au conseil de Grand Poitiers. Tout avait pourtant bien commencé. Les élus de la majorité présentaient leurs délibérations, les opposants… s’opposaient. Rien d’anormal. Un seul sujet a semé la pagaille.
Exposé des faits. Anne Gérard prend la parole, se félicitant de la politique de Transports de Grand Poitiers (voir le Plan Vélo en bref). L’élue annonce la mise en place d’un nouveau système de billettique pour le réseau Vitalis. Jacques Arfeuillère salue l’initiative, mais se permet de formuler une autre proposition… « Il faudrait sérieusement étudier le coût et l’impact de la gratuité du bus avant de se lancer dans de nouvelles dépenses liées à la billetterie. » Que n’avait-il pas dit !
Le président de séance Alain Claeys l’interrompt brusquement, arguant qu’il s’agit d’un «débat poitevin». Jacques Arfeuillère proteste bruyamment, tente de reprendre la parole... sans succès. Puis les élus du groupe Osons Poitiers plient bagage et claquent la porte du conseil. Alain Claeys ne fait aucun effort pour les retenir, s’amusant presque de la situation. « C’est du théâtre ! », affirme-t-il. « En réalité, c'est lui qui veut écrire nos rôles. Il veut instaurer un consensus mou », s'agace Jacques Arfeuillère.
Pendant ce temps, le conseil se poursuit dans une atmosphère électrique. Philippe Palisse et Jacqueline Daigre prennent la défense de leurs collègues absents. « Vous ne nous empêcherez pas de prendre la parole », affirme fermement l’élue Les Républicains. Désireux de passer à autre chose, Alain Claeys tente une pointe d’humour : « Celui qui vous empêchera de parler, il n’est pas né ! » Pas sûr que Jacqueline Daigre ait réellement apprécié la blague...
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