
Aujourd'hui
Ô temps, suspends ton vol…
L'édito de la semaine est signée Nicolas Boursier.
Escem (ex-FBS)
La Ville de Poitiers est membre du syndicat mixte de l’Ecole supérieure de commerce de la Vienne (ESCV), fondé pour assurer la gestion de l’Ecole supérieure de commerce de Poitiers. L’Escem est ensuite devenue France Business School (FBS), après un regroupement de plusieurs écoles. « Cette stratégie ne s’est pas avérée payante et le tribunal de grande instance de Paris a fixé le déficit d’exploitation de la structure à 5M€ », explique le maire. « Soucieuse des modalités de gestion de l’école de commerce », la Ville a sollicité un audit auprès d’un cabinet afin d’«appréhender les difficultés de comptabilité » rencontrées par l’association FBS et a également demandé à la Préfète de saisir la Chambre régionale des comptes. Alain Claeys a déclaré se réserver le droit de saisir le procureur de la République si une infraction a été commise. Dans l’attente, la Ville a choisi de se retirer de l’ESCV afin de protéger les « intérêts » de la collectivité. Osons Poitiers fustige une « triste fuite en avant ». Patrick Coronas rappelle lui que la collectivité finance mais n'a pas les moyens de contrôle ou très peu». Le Front national et Osons Poitiers ont voté contre cette délibération. Les Républicains et l'UDI se sont abstenus.
Centre de conférences
Société d'équipement du Poitou
La Société d'équipement du Poitou est, elle aussi, en difficulté. La baisse régulière du montant des honoraires encaissés par la SEP montre que les opérations d’aménagement ont de plus en plus de difficultés à se concrétiser. Le résultat de l’exercice 2014 s’élève à - 406 185€. « Là encore, j’ai le bilan sous les yeux, qui fait apparaître des dettes s'élevant quand même à 35M€ ! Nous devons nous interroger sur l’avenir de cette société qui est pourtant un bon outil pour les collectivités », déclare Jacqueline Daigre. Adjoint en charge de l'Economie, El Mustapha Belgsir s'est voulu rassurant, en indiquant que tous les fournisseurs étaient payées normalement.
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Aujourd'hui
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