Hier
« Habitat 86 » devient « Habitat de la Vienne »
Catégories : Société, Tourisme Date : lundi 16 février 2015Au jour de son quatre-vingt-dixième anniversaire, le bailleur social Habitat 86 a annoncé sa volonté de changer d’identité. Il s’appelle désormais « Habitat de la Vienne ».
Sur la nouvelle plaquette de communication d’Habitat 86, la photo d’un « chalet de Bellejouanne » atteste du temps qui passe. « Ces maisons-là ont été les premières à intégrer notre patrimoine. » C’était en 1925. Henri Colin n’était pas encore de ce monde. Mais pour le président du plus ancien bailleur social de la Vienne, l’héritage historique est un trésor que l’on aime à cultiver et à chérir.
Avec près de 11 000 logements gérés dans 210 communes, plus de 18 000 personnes hébergées et quelque 170 collaborateurs sous son aile, l’ancien Office d’Habitations à Bon marché est à ce jour le premier bailleur du département et de Poitou-Charentes. « Nous sommes pourtant en manque de notoriété », regrette son directeur, Pascal Aveline.
Alors même que se dessinent, plus distinctement, les contours de la grande région, Habitat 86 peine encore à définir ce que sera son rôle sur l’échiquier social, ces prochains mois. « On ne sait toujours rien de la manière dont nous serons amenés à collaborer avec l’Aquitaine et le Limousin, confirme Henri Colin. Notre hantise, faut-il l’avouer, est de ne pouvoir lutter à armes égales avec l’hégémonique bassin bordelais. C’est pourquoi nous avons décidé de changer d’identité, pour insuffler une dynamique nouvelle à notre projet. »
Désormais, Habitat 86 s’appelle Habitat de la Vienne. Il dispose d’un nouveau logo et d’une louable détermination, malgré des moyens financiers plus limités et un volume de constructions réduit de moitié en 2015, à s’ancrer dans la durée. Au moins pour quatre-vingt-dix ans de plus…
À lire aussi ...
Hier
DMLA : un implant innovant
Contre la DMLA atrophique, il n’existe pas de traitement mais il est possible d’améliorer la vue des patients, sous conditions, grâce à des technologies innovantes telles que le SING IMT, un implant nouvelle génération. Plus de détails avec le Pr Levéziel, du CHU de Poitiers.
jeudi 21 novembre