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Hier
Nous l’avions rencontrée en septembre dernier. Angélina Nau venait d’apprendre que la Dépakine était responsable des troubles du comportement de ses trois enfants. Cette habitante de Lencloître avait pris cet antiépileptique tout au long de ses grossesses.
Aujourd’hui, elle a décidé de grossir les rangs des victimes qui vont s’attaquer à Sanofi, le laboratoire qui commercialise la molécule. « Je ne fais pas partie des quatorze personnes qui lancent une action de groupe, mais je suis en train de constituer un dossier pour le porter à Me Charles Joseph-Oudin (avocat de l’association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant, ndlr). J’ai réuni de nombreux documents qui retracent notre parcours du combattant pour faire reconnaître le handicap de mes enfants. »
Un long combat
Ce combat de chaque instant épuise la mère de famille, mais elle ne baissera pas les bras. « Je suis fatiguée, vraiment très fatiguée, physiquement, comme moralement, lâche-t-elle. Mais je veux que Sanofi reconnaisse ses torts. Ce laboratoire a pourri nos vies. »
Angelina sait que ces procédures judiciaires nécessitent du temps, mais elle est prête à prendre son mal en patience. « Je ne renoncerai pas. Cela mettra peut-être des années, mais Sanofi va devoir réparer ses dégâts. La Dépakine détruit des familles. »
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samedi 22 février