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Né à Poitiers... ou ailleurs ?
« Je suis né à Poitiers, après l’épisode des pavés, en août 68 ! »
Racontez-nous votre enfance...
« J’ai eu une enfance joyeuse. Un brin studieuse, parce que je passais beaucoup de temps à lire des Jules Verne et des BD. J’étais assez solitaire, mais c’était une solitude enrichissante. Je m’évadais beaucoup à travers les livres. »
Petit, vous rêviez de...
« Devenir pilote d’hélicoptère ! Cela me venait sûrement d’une envie d’évasion, de liberté et d’indépendance. »
Quelles études avez-vous faites ? Quels souvenirs en gardez-vous ?
« J’ai passé un bac B au lycée Camille Guérin, je l’ai redoublé avant de l’avoir en trichant (rires). J’ai d’abord voulu suivre une formation pour devenir kiné. Mais comme j’étais nul en sciences naturelles, j’ai vite abandonné l’idée. J’ai commencé à faire de la radio. Je voulais devenir journaliste. Je suis resté six mois en fac d’histoire. Je passais plus de temps avec les bitards dans les troquets qu’à la fac (rires). Après ça, j’ai décroché un contrat d’« objecteur de conscience » à Forum. »
Votre carrière en quelques mots...
« Rapide, passionnante, enrichissante, originale. Difficile aussi, car je suis parti de Poitiers à 22 ans et que j’ai déménagé une vingtaine de fois. »
Un tournant dans cette carrière ?
« En 1993. Je suis fan de Gainsbourg depuis l’adolescence. J’avais acheté sa biographie, écrite par Gilles Verlant, que j’ai fini par rencontrer lorsqu’il était sur Canal+, avec Antoine De Caunes et Pierre Lescure. Il s’est aperçu que j’en connaissais pas mal sur Gainsbourg et m’a rappelé pour me demander de revenir sur Paris. Il envisageait d’écrire la biographie définitive et m’a proposé de travailler avec lui. Cette biographie est devenue un best-seller. Ça a changé ma carrière et une partie de ma vie. »
Poitiers vous a marqué pour...
« Son esprit soixante-huitard, fêtard et étudiant. Je me souviens de la place Leclerc comme d’un lieu de rassemblement pour tous les jeunes adultes. »
Quel regard portez-vous sur la ville ?
« Poitiers est beaucoup plus calme aujourd’hui. Le centre-ville s’est un peu embourgeoisé. Je le trouve moins vivant qu’avant mais plus « classe ». »
Quelle est, selon vous, la personnalité qui symbolise le plus la Vienne ?
« René Monory, parce que c’est lui qui a fondé le Futuroscope. Aujourd’hui, la Vienne est connue à travers le monde grâce au parc. »
Et maintenant, quels sont vos projets pour l’avenir ?
« À partir d’octobre, je rédigerai un livre sur les chansons ayant un rapport avec le thème de l’amour : pour un flirt, pour les préliminaires... Je vais raconter l’histoire de chaque chanson et faire le portrait de stars qui ont construit leur carrière autour du sexe. Sur le long terme, j’espère sortir un roman. »
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samedi 22 février