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Les filles du CEP/Saint- Benoît ont entamé leurs douze travaux d’Hercule le week-end dernier, par une défaite face à Sens. Avec une Internationale espagnole à la passe et un groupe plus étoffé, elles visent le maintien. Et plus si affinités !
La performance, dit-on, se juge sur la durée. Si l’adage se vérifie, alors Guillaume Condamin et ses troupes doivent impérativement disputer les play-offs en fin de saison régulière. Comme l’année dernière, où le Petit poucet picto-sancto-bénédictain s’était joué des grosses écuries (7e). Jusqu’à attirer 1 800 spectateurs, un soir de liesse à Lawson-Body. Seulement voilà, en volley, les « miracles » ne se produisent pas tous les ans. Avec le plus petit budget de la Division élite féminine, le CEP/Saint-Benoît ne fanfaronne pas à l’heure de reprendre le collier. «On a goûté aux playoffs et c’est très important d’y retourner, avance le coach. Maintenant, soyons modestes et assurons déjà notre maintien!»
Mégane Suc partie, Guillaume Condamin a réussi un gros coup en enrôlant la passeuse espagnole Maria José Corral, transfuge de Terville, 9e de Ligue A. Avec un tel stratège à un poste stratégique, les Cépistes peuvent envisager la suite avec sérénité. Le hic, c’est que l’Internationale ibère n’arrivera sur les bords du Clain qu’à la mi-octobre. Autant dire que les automatismes avec ses coéquipières devront se peaufiner au cœur de l’automne. Heureusement, le forfait général d’Amiens, intervenu la semaine dernière, réduit mécaniquement le nombre de descente à deux.
« Du jeu rapide »
Guillaume Condamin pourra compter sur un effectif plus étoffé. Après une saison blanche due aux blessures, la centrale Timéa Kovacs est de retour aux affaires. A ses côtés, Marion Merlaud et Georgia Santorelli. Du côté des réceptionneuses-attaquantes, Olivia Fichet (reprise), Fantine Gatard (réserve) et Axelle Walker (Hagondange, N2) épauleront l’excellente Nihel Ghoul, tandis que Marion Julié tiendra la barre au poste de libéro Avec onze unités sur lesquelles pianoter à sa guise, le coach cépiste s’es- time « satisfait ». Cela même si l’ensemble manque de taille. « On est une équipe très chiante à jouer, qui compense par du jeu rapide et beaucoup d’agres- sivité en défense », abonde-t-il. Cela n’a hélas pas suffi face à Sens (0-3). Réaction attendue dès samedi, une nouvelle fois au gymnase Gravion, face à Nîmes. Avant le grand saut à Lawson-Body ? C’est dans les tuyaux.
A retenir
CEP/Saint-Benoît-Nîmes, samedi, 20h, au gymnase Gravion de Saint-Benoît. 3e journée, 15 octobre : Mougins-CEP/Saint-Benoît ; 4e journée, 22 octobre : exempt ; 5e journée, 29 octobre : Istres-CEP/Saint-Benoît ; 6e journée, 5 novembre : CEP/ Saint-Benoît-Clamart ; 7e journée, 19 novembre : Bordeaux-Mérignac-CEP/Saint-Benoît. Phase retour à partir du 26 novembre.
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Patricia Thoré, l'amie des bêtes
Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.