La « gouvernance » en débat
Osons Poitiers s’inquiète de la « gouvernance » dans la future communauté urbaine. « Les oppositions des communes sont complètement absentes, s'inquiète Christiane Fraysse. Notre groupe représente 3 700 électeurs et nous ne participerons à aucune instance décisionnaire ou de réflexion. Sauf au conseil communautaire, qui est une simple chambre d’enregistrement des décisions prises. Nous demandons que la représentativité de Poitiers soit plurielle dans les instances de décisions du nouvel EPCI. L’opposition de Chauvigny ne sera même plus représentée à l’intercommunalité, c’est dire à quel point cette réforme est démocratique ! » Une déclaration qui a fait bondir Alain Claeys « Ici, personne n'a à recevoir des leçons de démocratie. Ni vous, ni moi ! Il y a un maire, il n'y en aura pas deux. Il est grand temps de cesser vos procès en suspicion ! Et tant que je serai vivant, je défendrai la démocratie représentative. »
Economies d’énergie
La Ville possède un patrimoine de 15 000 points lumineux, dont 2 000 installés dans les quartiers des Couronnerie et Beaulieu, datant des années 70 (plus d’infos dans le numéro de 7 à Poitiers à paraître ce mardi). Pour mettre en place des techniques d’éclairage moins énergivores et plus performantes, la Ville de Poitiers lance un marché de partenariat. « Nous sommes favorables à la recherche d'économies d'énergie et donc l'objet du marché est tout à fait pertinent. En revanche, nous sommes opposés à cette gestion en marché de partenariat qui consiste à externaliser des missions qui pourraient être gérées », indique Christiane Fraysse.
Une classe pour les enfants autistes
Poitiers accueille un « projet inédit » avec l’unité d’enseignement maternel pour enfants autistes. Cette classe va permettre l’accompagnement de sept enfants par deux enseignants, trois éducateurs et une Atsem. En revanche, une classe de l’école Saint-Exupéry va fermer à la rentrée. « A 24 élèves en moyenne selon les chiffres connus aujourd’hui, avec une évolution prévisible favorable à la rentrée, rien ne justifie cette fermeture et nous pensons que nous ne sommes pas dans une situation si favorable à l’égard des conditions de travail des enfants et des enseignants pour que l’on ferme ainsi à la légère », affirme Jacques Arfeuillère (Osons Poitiers).
La restauration scolaire pas assez bio ?
Stéphanie Delhumeau-Didelot (LR) s'inquiète de la qualité des produits proposés dans les cantines scolaires. « On ignore si nos enfants mangent des produits locaux et/ou bios ou s’ils mangent du lapin 100% chinois. » Evidemment, le maire n'a pas laissé pas passer cette remarque : « Ou vous êtes ignorante ou vous êtes malveillante ! Je vous invite à effectuer des recherches avant de partager de tels propos. »
Compte administratif, ce qu’il faut retenir
> Budget global de 201M€.
> Programme d’investissement du budget principal réalisé de 20,8M€, en augmentation de 1,7% par rapport à 2014.
> L’encours de la dette est de 111,3M€, en diminution de 1,2% par rapport à 2014.
« Les Républicains Centristes et Indépendants » et « Centristes, écologistes, UDI et Cap21 » votent pour. "L'orientation des investissements ne permet pas de développer l'emploi...", note cependant Jean-José Massol. Osons Poitiers vote contre.
La phrase
Adjoint à la Jeunesse et à la Vie étudiante, François Blanchard a piqué une colère contre le groupe Osons Poitiers : "Quand on est minoritaire, il faut accepter que d'autres soient majoritaires ! C'est tout."
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