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Ces petits capteurs vous rendent encore plus connectés. Dans le commerce ou les services, on se les arrache pour mieux interagir avec votre smartphone. La société Ubidreams a fait des beacons l’une de ses spécialités.
Imaginez-vous franchir la porte d’un grand magasin, dont vous avez téléchargé l’application au préalable sur votre téléphone. Immédiatement, un message de bienvenue apparaît à l’écran. Vous arpentez un rayon en particulier et une autre alerte vous signale une promo sur le produit que vous lorgnez. Cet accueil ultra-personnalisé, on le doit aux beacons. Véritables concentrés de technologie, ces mini-capteurs sans fil et très discrets communiquent en Bluetooth avec nos appareils connectés. Et ils sont très peu gourmands en énergie. « En résumé, on a le même bénéfice qu’avec un QR code, sans besoin de flasher », résume Max Tessier, dirigeant d’Ubidreams. La PME rochelaise (10 salariés, 350 000€ de CA en 2015) s’est positionnée très tôt sur ce marché.
Une large portée
Il faut dire que la technologie émergente est promise à un très bel avenir. Commerce, sécurité, lieux culturels, sportifs... Son champ d’application semble infini. Ubidreams développe notamment un projet baptisé Sea-Tags. Ce système d’alerte en cas de chute en mer se déclenche automatiquement ou manuellement et émet une alarme, tout en enregistrant la position GPS de la victime. En l’espèce, le beacons se trouve directement sur le bracelet émetteur, l’appli Sea-Tags étant téléchargeable sur les plateformes Androïd et iOS. « On peut aussi imaginer un dispositif identique pour des moniteurs de colonies de vacances. Dès qu’un enfant sort d’une zone définie, l’animateur est immédiatement alerté », abonde Max Tessier. Plus près de « nous », les musées perçoivent dans les beacons de nouvelles sources d’interactivité avec leurs visiteurs. Vous vous approchez d’un tableau et, plutôt que de l’admirer de façon classique, vous êtes invité(s) à consulter une vidéo explicative de l’œuvre. Pas mal, non ? Là encore, c’est un boîtier aussi discret qu’efficace qui aura signalé votre présence. « Contrairement à la technologie RFID (qui sert notamment à régler des achats avec son smartphone, Ndlr), les beacons ont une portée de plusieurs dizaines de mètres. Et le coût de développement des applicatifs est moins élevé », explique le gérant d’Ubidreams, dont l’autre activité tourne autour de la création d’applis multiplateformes.
Du reste, les beacons ont fait leur apparition pour la première fois aux Etats-Unis, grâce à Apple. La marque à la pomme a depuis été rejointe par Google, qui a lancé ses premières « flèches » mi-2015. Reste la question du « tracking ». Les beacons constituent-ils une intrusion dans la vie privée ? « Non, assure Max Tessier, à partir du moment où vous avez accepté de télécharger une appli et de recevoir les notifications. » Vous savez ce qu’il vous reste à « accomplir »... ou pas !
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Patricia Thoré, l'amie des bêtes
Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.