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Un rapport de quatre-vingts pages sur les modes de déplacements « doux » dans l’agglomération va être remis aux élus de Grand Poitiers. Constitué par les membres du Conseil de développement responsable, il propose quelques pistes de réflexion. Une carte est déjà disponible en ligne.
Pierre Fleurisson tient entre ses mains le fruit de longs mois d’un travail « réalisé avec peu de moyens ». Un rapport de quatre-vingts pages dédié aux « mobilités actives et cheminements doux dans Grand Poitiers. » En clair, les différentes manières de se déplacer sans utiliser de véhicules motorisés.
En décembre dernier, le groupe de travail « Mobilités » du Conseil de développement responsable de Grand Poitiers a achevé son enquête et s’apprête à la présenter aux élus de l’agglomération. « Nous n’avons pas la prétention d’être exhaustifs, déclarent Luigi Avanzati, Pierre Fleurisson et Didier Biven, porte-parole du groupe, en présentant le rapport à la presse. Nous avons essayé d’interroger le maximum de personnes concernées par ces sujet : les habitants, les entreprises, les établissements scolaires, les élus et les associations. »
Des solutions « peu coûteuses »
Qu’y apprend-on ? Premièrement, que les obstacles aux déplacements effectués à pied, à vélo ou en trottinette sont nombreux. « Evidemment, Poitiers est une ville avec un fort relief, rappelle Pierre Fleurisson. Mais les aménagements urbains, tels que les rocades, ronds-points, autoroutes, voies ferrées, ou le vieillissement des infrastructures constituent un sérieux frein à leur développement. »
Pourtant, des solutions existent et le groupe de travail assure qu’elles sont « faciles à mettre en place et peu coûteuses ». « Il est possible, par exemple, d’aménager des pistes cyclables sans forcément lancer de gros chantiers. Tenez, pour la Porte de Paris, aucune infrastructure n’a été pensée, réfléchie, alors que c’était tout à fait possible ! »
La liaison entre le centre-ville de Poitiers et les autres communes de l’agglomération est l’une des priorités dégagées par les bénévoles du Conseil de développement responsable. Il a d’ailleurs créé une carte interactive, accessible au public, dressant la liste des améliorations envisagées. « Nous espérons que ce rapport sera le point de départ d’une véritable réflexion. Mais le chemin est encore long. »
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Patricia Thoré, l'amie des bêtes
Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.