Escem : L’accord du renouveau

L’Escem a trouvé un accord de partenariat avec le groupe Sup de Co La Rochelle et le réseau GES. À partir du 19 janvier, ces deux acteurs privés devraient piloter les trois campus de Tours, Orléans et Poitiers.

Marc-Antoine Lainé

Le7.info

Le rapprochement avec le groupe Sup de Co La Rochelle et le réseau GES était déjà acté depuis la rentrée de septembre. Mais le syndicat mixte de l’Escem est allé plus loin, puisqu’il devrait céder ses activités pédagogiques de formation à ses deux partenaires, par un accord dont la signature est fixée au 19 janvier. Après le fiasco FBS, le plan social au sein de l’école (il ne reste aujourd’hui que cinquante des deux cent collaborateurs initiaux, ndlr) et la perte du grade de master, cette nouvelle redonne de l’élan à l’Escem. Reste que cet accord n’aborde pas la question des dettes du groupe. « Les choses sont très claires à ce sujet, commente Yves Louzé, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de la Vienne. Il y a eu une dissolution amiable de FBS, un passif de liquidation, des coûts de licenciement des personnels, et tout cela est à répartir entre les anciens membres de FBS. Mais cela ne concerne pas les repreneurs. »

 

« L’école demeure attractive »


Autrement dit, l’Escem règlera elle-même ce qu’elle doit. Selon les dires d’Yves Louzé, l’ardoise, de l’ordre de dix millions d’euros -incluant le plan social-, aurait même été déjà effacée. « On est très loin des montants qu’on a pu entendre sur le sujet. Certains médias ont parlé de quarante ou cinquante millions. L’Escem a pris ses dispositions et réglé sa dette. »
Le syndicat mixte entrevoit donc le bout du tunnel et se tourne maintenant vers l’avenir. Yves Louzé en est convaincu, « l’école demeure attractive, preuve en est, l’affluence du week-end dernier sur le stand de l’école au salon LÉtudiant ». Le nom « Escem », quelque peu écorné ces dernières années, « ne changera pas », mais le chemin sera long avant qu’il retrouve ses lettres de noblesse. Selon David Cottereau, vice-président de l’Escem, il faudra pour cela « faire de la proximité une priorité, en associant l’école aux entreprises du territoire ».

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