REGIONALES 2015 : RÉACTIONS EN CHAÎNE

Suivez les réactions des principaux ténors politiques du département tout au long de la soirée.

Laurent Brunet

Le7.info

Macaire


Jean-François Macaire (PS - Président de la Région Poitou-Charentes) :
"C'est une victoire incontestable, mais aussi un immense plébiscite pour Poitou-Charentes. Nous avons bien travaillé ensemble, avec Alain Rousset et Gérard Vandenbroucke. Je suis sensible au réveil citoyen auquel nous avons assisté sur ce deuxième tour. Les électeurs ont dit non à la dérive vers l'extrémisme. Je tiens également à dire ma fierté pour Poitiers, qui a voté à 55% pour notre parti. Cette ville a été critiquée, mais aujourd'hui, elle est la capitale de la nouvelle région. Dès ce soir, dès demain, nous allons devoir nous surpasser pour répondre à la volonté de dialogue de la population avec ses représentants élus. Le travail de terrain ne fait que commencer."
 

Colombier


Jacques Colombier (FN - Au micro de France 3)
: "Nous avons assuré le contrat, malgré la semaine soviétique de dénigrement à laquelle nous avons assisté... Tout le monde s'y est mis... Ça montre bien que l'UMPS existe toujours. Il n'empêche, nous restons le premier parti de France. Nous allons avoir entre 27 et 30 sièges dans la région, ce qui nous permettra de peser de l'intérieur et d'avoir une vraie opposition."

Coutant


Françoise Coutant (EELV), conseillère régionale
: "Je me félicite du gros écart séparant Alain Rousset de Virginie Calmels, une candidate qui a eu un discours qui ne pouvait plaire aux électeurs. Aujourd'hui, nous avons vécu un grand réveil citoyen. Les votants ont fait confiance à notre liste, celle du PS et des écologistes. Avec M. Rousset, il n'y a pas de problème. Quand il dit qu'il ne financera pas les lignes LGV, je ne peux qu'être satisfaite.

Chartier

Olivier Chartier (LR-UDI), tête de liste dans la VIenne : "Avant ces élections, on disait cette région imprenable. Au final, Virginie Calmels a instillé le doute dans la sérénité socialiste, en portant notre voix et nos valeurs, de la plus belle façon qui soit. Le problème, sur ce second tour, c'est la nationalisation de la campagne. Même Hollande et Fabius y sont allés de leur petit couplet partisan, hier, à la Cop 21, alors que la campagne était close. Je félicite les vainqueurs, mais leur dis ausi et surtout qu'ils doivent avoir la victoire modeste.  On ne peut que l'avoir lorsqu'un département comme la Vienne accorde 20% au FN. Désormais, nous allons faire preuve de la plus grande vigilance, sur des dossiers dégradés par les socialistes eux-mêmes. Je me tiendraii notamment au plus près des décisions prises par M Rousset sur le développement économique et les routes."

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Alain Fouché (L-UDI), sénateur de la Vienne :
"Virginie Calmels, même si elle n'est pas issue du sérail politique, a mené une très belle campagne. Cela n'a hélas pas été suffisant. Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes reste au Parti socialiste. C'est logique compte tenu des moyens mis à la disposition des trois présidents sortants. Le fait que nous l'emportions dans nos départemenst est malgré tout un claque edonnée à M. Macaire et Mme Royal, qui l'a tant inspiré. Quant au FN, je suis heureux que nous l'ayons contré. Lui laisser la France entre les mains, c'est risquer la guerre civile. Tant que je serai en mesure de le faire, je combattrai les idées de ce parti. Maintenant, nous attendons des actes de la part de M. Rousset et des siens. Voir toutes les administrations quitter Poitiers me fait horreur. Tout fout le camp et cela, on ne peut s'en réjouir."

Claeys


Alain Claeys (PS), député-maire de Poitiers
: « Le Front National est battu. C’est la victoire de ceux qui s’étaient abstenus au premier tour et qui sont allés voter au deuxième tour. Ce sont quatre millions de Français qui ont fait en sorte que le Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte-d’Azur ne tombent pas aux mains du FN. C’est une victoire importante. Je pense que ce  n’est pas encore suffisant. Il faut aussi que nous prenions en compte le vote contestataire du premier tour. Il est nécessaire d’en tirer tous les enseignements. »

Coutelle


Catherine Coutelle (PS), députée de la Vienne
 : «  Je suis soulagée et fière de ce sursaut républicain. L’élection est un temps important et quand on trouve que cela ne va pas assez vite et assez loin, il faut le dire en votant. Les Régions vont avoir un rôle important à jouer dans la vie de chacun et on ne l’a peut-être pas assez dit. Et puis, pour le PS qu’on disait moribond, on constate qu’il fait un très beau score à Poitiers et dans la région. »

Calmels


Virginie Calmels, candidate LR-UD
I : « En avril dernier, lorsque je me suis engagée pour ces élections, on donnait Monsieur Rousset en quasi situation de l’emporter dès le premier tour. Huit mois après, il l’emporte péniblement au second. La droite unie s’est mobilisée pour faire tomber le masque d’un candidat qui apparaît sous son véritable jour. Il a perdu près de quatorze points par rapport aux dernières élections. Les habitants de la région savent désormais que battre la gauche est possible.  Mes premiers mots sont pour celles et ceux qui nous ont fait confiance. A vous tous, je veux vous dire merci »

 

Rousset


Alain Rousset, candidat PS :
« Nous sommes majoritaires au terme de cette longue campagne électorale. Je voudrais que les partis politique et singulièrement le parti Les républicains se disent que mener une campagne pas toujours digne donne aujourd’hui ce type de résultat. »

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