Que la fête continue !

Auréolé d’une quatrième victoire consécutive à Toulouse, le Stade poitevin se doit d’enchaîner, ce mercredi, à domicile, face à une équipe beauvaisienne pas au mieux.

En d’autres temps, son statut de promu aurait pu le détourner de sa déception. Reste que ce promu-là a un appétit de géant et ne saurait se contenter des deux points pris, samedi dernier, à Toulouse. « Nous aurions dû l’emporter plus tôt », ressasse un Brice Donat sinon agacé, à tout le moins embarrassé que ses ouailles n’aient pas été aptes à prendre ce qui leur tendait les bras. Par deux fois, dans les deuxième et troisième sets, les coéquipiers de l’ébouriffant Poey Romero (trente points au total des cinq manches), ont compté jusqu’à cinq longueurs d’avance sur les Spacers. Et par deux fois, ils ont baissé pavillon. « Notre réaction des quatrième et cinquièmes manches prouve toutefois que nous avons un sacré mental », convient le coach.

Bjelica au top
Du mental, il lui en faudra encore demain soir, comme à l’amorce de chacune de batailles promises à son tableau de chasse. Car malgré un premier tiers de saison chaotique (trois victoires seulement en huit matches, élimination en coupe de France par Rennes), Beauvais a en magasin des armes de poids pour transformer en siège ses velléités de résistance.
Parfois hésitant en réception, tout aussi intermittent au block, le BOUC dispose d’un atout maître dans sa manche, en la personne de Gert Van Walle, deuxième meilleur marqueur de la division. Un classement dont Poey Romero n’est pas très éloigné. L’opposition entre le Belge et le Cubain vaudra à elle seule le déplacement. Tout comme il sera intéressant de suivre la performance de l’autre homme fort côté poitevin, le bouillant Novica Bjelica, lui-même en tête du hit-parade des centraux les plus efficaces de Ligue A.