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De la constance à retrouver
Catégories : Société, Social, Solidarité Date : mercredi 11 novembre 2015Très irrégulier à Cannes samedi dernier, trop vite résigné, mardi, en Coupe de France, face à Nantes Rezé, le Stade poitevin se doit de relever la tête, demain soir, contre Narbonne…
Leur première sur petit écran, devant les caméras de L’Equipe TV, a fait naître de gros regrets. « Sans bien jouer, nous n’étions pas loin. » Depuis une semaine, Vincent Duhagon tourne et retourne inlassablement cette phrase dans sa tête, avec l’espoir qu’elle donne rapidement lieu à la première rébellion collective du Stade poitevin volley-beach version Ligue A.
Sur la Croisette, Poitiers n’a effectivement pas bien joué, multipliant notamment les fautes au service, son supposé point fort. Mais au final, le promu a été à deux doigts d’accrocher la quatrième manche et ainsi de caresser l’espoir d’une troisième victoire en quatre matches. « Cette défaite nous montre l’étendue du travail qu’il nous reste à effectuer, concède le capitaine poitevin. Les Cannois ont été à la limite de la régularité, nous insultant pendant deux heures. Et nous, nous avons pété les plombs. Malgré l’expérience d’une bonne partie du groupe, nous sommes tombés dans leur piège. C’est le genre de situation qu’en Ligue A, il faut apprendre à maîtriser. »
Narbonne comme Nantes
S’il en veut aux arbitres de ne pas s’être « suffisamment fait respecter », Duhagon n’excuse pas le comportement de ses troupes. A la diatribe, il préfère toutefois l’encouragement à combattre. « De ce match, nous ne devons rien oublier. Ni les conditions spéciales dans lequel il s’est déroulé, ni le niveau de jeu que nous avons pu, par moment, atteindre. Notre marge de progression est énorme et c’est là-dessus qu’il faut s’appuyer pour avancer. »
Après tout, au matin de la cinquième levée, le promu est installé dans la partie haute du classement. Ce statut suffit à lui indiquer qu’il a sa place à ce niveau et que Narbonne, qui se présente ce vendredi à Lawson-Body, doit s’attendre à une chaude réception. Prudence tout de même… « Contre Nantes, en Coupe, mardi, nous nous sommes trop vite résignés, poursuit « Mickey » Duhagon. Le problème, c’est que Narbonne présente les mêmes caractéristiques que les Nantais. Cette équipe n’est sans doute pas taillée pour jouer les premiers rôles, mais elle est très technique, tenace et aime faire durer les échanges. Si nous ne la prenons pas à la gorge d’entrée, nous risquons de souffrir. »
Avec un effectif au complet et un Bjelica, espérons-le, apaisé depuis son retour de Cannes, le SPVB est armé pour conserver son invincibilité domestique en championnat. Reste à espérer que ses services rentreront un peu plus dans le terrain…
Vendredi 19h30 à Lawson-Body.
Poitiers : Nimir, Audric, Bjelica, Nenchev, Aganits, Duhagon (cap.), Demirovic, Janic, Debard, Poey. Liberos : Hébert, Rafidison. Entraîneur : Brice Donat
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Patricia Thoré, l'amie des bêtes
Patricia Thoré « de la Maraf ». 67 ans. Originaire de Rochefort, arrivée dans la Vienne en 1998. Ancienne militaire de carrière aujourd’hui responsable de la Maison d’accueil et de retraite des animaux de la ferme, à Salle-en-Toulon. Amie des bêtes et femme de conviction.