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Le Centre de recherche sur la cognition et l'apprentissage (unité mixte composée de chercheurs du CNRS, des universités de Poitiers et de Tours) nuance toutes les idées reçues sur les pratiques des ados en matière de texto. "La pratique des SMS n'a pas d'influence sur l'orthographe des collégiens, c'est leur niveau qui détermine le type de fautes présents dans les SMS", souligne l'étude.
Ce sont même plutôt les bons élèves qui transforment le plus l'orthographe traditionnelle pour rendre les mots plus courts. Les résultats de ces travaux permettent aussi de conclure que les SMS sont une "occasion nouvelle et supplémentaires de pratiquer l'écrit". Il apparaît d'ailleurs qu'en moyenne, 48% des mots sont inscrits selon les règles traditionnelles.
Cette enquête a été menée à partir d'un corpus de 4 524 SMS produits par dix-neuf ados de 12 ans, qui n'avaient jamais utilisé de téléphone mobile.
Photo 2 : Exemples de formes de SMS en accord et en rutpure avec le code traditionnel.
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