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Région : Le véhicule électrique, toujours prioritaire ?
Catégories : Société, Politique Date : jeudi 23 janvier 2014La majorité régionale a défini ses cinq filières d’avenir porteuses d’emplois pour 2014. Le véhicule électrique disparaît au profit des bornes de recharge.
A chacun ses priorités… A l’aube de 2014, l’opposition régionale, à la recherche de « lisibilité » a rappelé, vendredi, ses « trois piliers de la sagesse régionale ». Autrement dit, les dossiers centraux sur lesquels la collectivité devrait concentrer ses investissements cette année. Dans l’ordre, Henri de Richemont a cité « l’éducation et la formation professionnelle », « l’aménagement du territoire » et le « développement économique ». Il s’est également félicité que Ségolène Royal ait finalement décidé de « participer au financement des routes, alors qu’elle avait toujours dit que cela ne faisait pas partie de son champ de compétences ».
De son côté, la majorité a défini ses cinq « filières d’avenir porteuses d’emplois » : les énergies renouvelables, la rénovation thermique des bâtiments, les bornes électriques de recharge, la chimie verte/biocarburant et l’e-éducation. « Ce sont des secteurs dans lesquels nous avons des atouts importants. Les entreprises bénéficieront d’un accompagnement renforcé afin de favoriser les créations d’emplois », a précisé Jean-François Macaire, vice-président.
"Les priorités de l'Etat et de Bruxelles"
Étonnamment, le véhicule électrique ne fait plus partie de la liste. Faut-il y voir la conséquence des déboires de Mia (lire l’article de nos confrères du Courrier de l’ouest) ? « Non, il fait toujours partie de nos axes de travail, répond Jean-François Macaire. Le vice-président du Conseil régional précise que « ces cinq filières correspondent aux priorités définies par l'Etat et Bruxelles ». « Nous voulons coordonner nos politiques. »
Interrogée sur le sujet, Ségolène Royal n’a pas nié les difficultés rencontrées par l’entreprise : « La Mia souffre d’un manque de réseau de distribution. Les grands constructeurs ne nous ont pas du tout aidés. » Selon elle, « le carnet de commandes contiendrait trois cents véhicules ». Mais à cause d’« incidents de paiement », les fournisseurs refuseraient d’approvisionner la production. Dans l’immédiat, « les salaires ont été payés », a relevé la présidente. Avant de conclure : « Les clés sont entre les mains de la directrice. »
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