
Hier
Son attachement à « la restitution de bilan » était un engagement de mandature. Tous les semestres, Philippe Chartier se tient à ce devoir d’analyse. Ballottée par « une crise sans précédent », l’activité de sa Chambre se concentre plus que jamais sur l’« accompagnement des entreprises du cru ». Et sur l’anticipation de la fin de crise » que le président de la CCIV entrevoit pour bientôt. « Elle n’est pas encore là, a-t-il assuré, ce midi, devant la presse, mais je crois pouvoir dire que notre département sera bien placé au rendez-vous de la reprise. »
Au relais de ses espérances, Philippe Chartier avance des certitudes. « Nous avons la chance que le calendrier nous propose trois chantiers d’envergue sur une dizaine d’années, avec la ligne LGV, Center Parcs et la cité judicaire, martèle-t-il. En termes d’emplois et de retombées économiques, directes et indirectes, nous sommes armés pour résister. A la condition… » A la condition que les PME et TPE locales acceptent le jeu du regroupement, pour assumer à plusieurs les appels d’offres lancés pour Center Parcs et la cité judicaire. « Nous avons réussi à faire en sorte que 70% des travaux de Center Parcs soient assurés par des entreprises de la Vienne. Cette démarche collective est innovante et pour l’instant couronnée de succès. Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas la reproduire pour la cité judiciaire. »
La CCIV prépare en outre la « reconversion » des employés locaux de l’actuelle ligne LGV. Soit en convainquant leurs anciens employeurs de les reprendre à l’issue de leur mission, soit en favorisant leur mutation vers le chantier du nord-Vienne. « Nous avons engagé des discussions avec des partenaires privés pour qu’ils nous aident à assurer les formations qui seront nécessaires, étaie Yves Louzé, directeur de la CCIV. Fin 2014, nous devrons être prêts, pour aborder le projet Center Parcs en toute sérénité. »
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